Le ministère de l’Éducation nationale durcit les règles sur les collaborations avec l’étranger

Le ministère de l’Éducation nationale a émis une mise en garde stricte à l’encontre de ses employés, leur interdisant tout contact avec des organismes étrangers sans autorisation préalable. Dans une note datée du 8 mars et signée par la Secrétaire générale du ministère, il est précisé que cette interdiction s’applique à toutes les activités, qu’elles soient coopératives ou sociales, en Algérie comme à l’étranger, en présentiel ou à distance. Le ministère justifie cette décision par la multiplication récente de contacts non déclarés, jugés contraires aux règles en vigueur.
Cette directive vise particulièrement les enseignants du secteur public et privé, à qui il est désormais interdit de participer à des projets éducatifs ou à l’enseignement des langues avec des instituts étrangers sans autorisation officielle. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la réglementation des écoles de langues étrangères, soupçonnées de proposer des cours de soutien en dehors du cadre légal. Le ministère entend ainsi limiter le phénomène des enseignants exerçant simultanément dans des établissements publics ou privés et dans des institutions étrangères opérant en Algérie.
Face à cette décision, le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) demande des précisions sur le contenu de la note et les organismes concernés. Son Secrétaire général, Boualem Amoura, a déclaré ne pas avoir reçu de notification officielle et a appelé le ministère à plus de clarté sur l’application de cette interdiction.
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