Le partage des ressources de l’Ukraine : Un enjeu occidental !

Alors que les va et vient se multiplient à la Maison-Blanche, pour préparer le cessez-le feu voire la paix, en Ukraine, il apparaît de plus en plus clairement que les discussions tournent autour de la manière dont les occidentaux vont se partager les gisements de minerais dont les terres rares, que recèle les territoires ukrainiens !
Présentées sous la couverture des garanties de sécurité, pour l’Europe et l’Ukraine, les pourparlers pour faire cesser le conflit, s’orientent davantage sur le partage des richesses de l’Ukraine d’après guerre ! Ce retour sur investissement, devient l’élément moteur des négociations et motive les visites des leaders européens aux USA.
Le président américain a l’avantage d’annoncer la couleur et garde l’initiative entre les mains, sûr de son bon droit, arguant le fait qu’il est le premier donateur (par pays) avec, affirme-t-il, avec quelque 280 milliards d’US$.
Volodymir Zelenski s’engouffre au départ dans le deal, avant de se rétracter à la dernière minute, prétextant le double refus américain de le faire entrer à l’Otan et l’engagement de troupes américaines dans une force d’interposition. La colère du président américain a été entendue, puisque le président ukrainien est attendu cette semaine à Washington pour… signer le marché !
Dès lors, les européens paniquent et le président E. Macron, suivi du Premier ministre du Royaume-Uni, déboulent à la Maison-Blanche pour rappeler à D. J. Trump, qu’ils veulent aussi leur part du gâteau, étant eux-mêmes (l’UE) les premiers contributeurs de l’aide à l’Ukraine (350 milliards d’euros). Il n’est donc pas question que le même scénario, de la reconstruction de l’irakien se reproduise et qu’ils sortent « bredouille » de cette guerre. Loin des du théâtre des opérations militaires, les businessmen occupent le terrain et imposent leur logique mercantile, les idéaux civilisationnels peuvent attendre, à la prochaine gare !
Force est de constater que, durant son mandat (4 ans), le président américain va appliquer à la lettre son slogan de campagne « america first », en mettant en oeuvre sa logique transactionnelle qui consiste à passer des marchés pour le bénéfice unique de son pays et en donnant de l’importance qu’aux grandes puissances (dont la Russie) les autres pays n’auront de possibilité que d’obéir. Seul le rapport de force ne compte à ses yeux et ses objectifs sont de faire en sorte que les USA demeurent le leader mondial. C’est dans cette logique qu’il justifie de concentrer tous ses efforts pour freiner la Chine dans sa volonté de le concurrencer.
Mais s’attaquer à la Chine est une tout autre affaire qui demande d’autres moyens et dans ce sens où il commence à réduire les puissances intermédiaires (l’Europe notamment) fussent-elles ses alliées. Il est tenté d’accélérer le processus, du fait de son mandat long seulement de 4 ans (il ne pense pas se représenter) et qu’il doit obtenir des résultats concrets avant les élections de midterm qu’il devra gagner. Il faut espérer qu’il ne confonde pas vitesse et précipitation.
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