Au-delà de l’apparence maladive du roi Mohamed VI, auquel nous souhaitons un prompt rétablissement, le discours du trône, délivré avec difficulté, ne varie pas d’un pouce ! De la main droite, le monarque propose une réconciliation générale, une coopération totale, une levée de tous les obstacles et bien-entendu l’ouverture des frontières, de sorte à apparaître, au niveau national et surtout international, comme le faiseur de paix et l’Algérie comme belligérante, jalouse de son voisin qui multiplie les succès dans tous les domaines (économique, social, diplomatique…). Il prend donc à témoin, l’opinion publique nationale et internationale, qu’il est pacifiste et un fervent défenseur de la construction maghrébine et qu’il agit pour sa consolidation. Il ajoute, dans son dernier discours, une salve inédite, déclarant que le Maroc ne sera jamais le premier à déclencher des hostilités contre l’Algérie, en contradiction avec les faits historiques anciens et récents !
Notre pays en rompant toutes relations avec le Maroc, justifie ses décisions pour éviter une guerre éventuelle qui commencer à poindre. Elle refuse toutes médiations considérant que les deux pays sont assez mâture pour régler les contentieux par eux-mêmes sans intermédiaires aucuns. Dès lors, lorsque le royaume démontrera par des actes concrets, qu’il est disposé à résoudre les contentieux qui se sont accumulés durant ces années, elle y répondra avec toute l’attention requise dans de pareilles situations. Elle exige donc du roi qu’il lui montre les deux mains, celle visible mais surtout celle cachée ! La normalisation avec Israël étant un élément de politique intérieure, notre pays n’a pas réagi à cet acte, qui d’ailleurs s’est opérée dans plusieurs pays arabes. Mais lorsque, sur le sol marocain, plusieurs ministres israéliens qui y ont défilé, ont menacé notre pays, sans que les représentants du royaume ne réagissent, alors la réaction de notre pays s’est faite entendre d’une manière claire et forte. Dénonçant la complicité, la duplicité et le double langage de la diplomate marocaine, l’Algérie a stigmatisé le Maroc qui construisait une base israélo-marocaine à la frontière avec l’Algérie et qu’elle prendrait toutes les mesures pour parer à cette nouvelle menace.
Le sempiternel conflit du Sahara occidental, qui date de 1975 (une invasion appelée marche verte), est un problème de décolonisation qui est pris en charge par plusieurs résolutions onusiennes et la communauté internationale et l’Algérie suit avec attention les derniers développements, se plaçant résolument dans le cadre du droit international. Quant à l’aide au peuple sahraoui, elle relève de la souveraineté nationale des états et notre pays n’y déroge pas. Enfin, la réouverture de toutes les frontières, n’est envisageable que comme le résultat d’un long processus de négociations et qui s’inscrit au bout de ce processus et non à son début.
Au prochain discours du trône, notre pays exige du roi de nous montrer les deux mains.
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