Le siège de l’associations Santé Sidi El Houari fermé et mis sous scellés

Le wali d’Oran  Said Sayouda vient de prendre de  nouveau la décision de fermeture du siège  de l’association Santé Sidi El Houari et qui vient d’être  sous scellé .Ainsi , en date du «Jeudi 1er septembre 2022, le siège de l’association Santé Sidi El Houari a été fermé et mis sous scellés, sur décision du wali d’Oran, jusqu’à ce que la justice tranche définitivement dans l’affaire (opposant les deux parties)», indique SDH dans un communiqué publié, samedi soir sur sa page facebook. Tout en gardant «entièrement confiance» en la justice, l’association estime que la décision du wali n’est qu’«une autre forme de pression» exercée, alors qu’elle n’a jamais cessé, et ce , depuis plus de 30 ans durant, «de militer sur le terrain associatif pour réhabiliter le patrimoine culturel, matériel et immatériel, à travers la réhabilitation d’un site historique abandonné et complètement dégradé pour en faire une destination touristique et sensibiliser les jeunes contre les fléaux sociaux ».

Un travail que «lui reconnaissent» ses partenaires dont «des institution publiques, nationales et locales».

L’ordre de fermeture donné par le wali d’Oran est basé sur une décision en référé du tribunal administratif, datant du 20 juin 2022, portant «gel des activités» de l’association, comme on pouvait le lire dans la décision de mises sous scellés accrochée sur l’entrée principale du siège.

Mais, l’association SDH rejette une démarche «contraire à l’esprit» de la décision de la justice prononcée seulement «à titre conservatoire». Alors que l’ordre de fermeture du wali «constitue l’arme de guillotine contre l’existence même de l’association», dénonce-t-elle.L’affaire remonte au mois de mai dernier lorsque le wali d’Oran a déposé une plainte devant le tribunal administratif, visant «la dissolution» de l’association Santé Sidi El Houari, pour de prétendus «financement étrangers» qu’elle aurait reçus «sans accord préalable des autorités compétentes».La plainte avait suscité l’indignation de la population locale à Oran. Un élan de solidarité s’est constitué autour de SDH qui a préféré ne pas faire des vagues et «mener la bataille judiciaire».Désormais, avec l’ordre de fermeture et de mise sous scellés, l’association exprime ses craintes pour ses biens se trouvant à l’intérieur de ses locaux, «exposés à toutes sortes de vol et de saccage», prévient-elle.C’est pourquoi, elle lance un vibrant appel  à «tous les patriotes» afin de l’accompagner dans leurs démarches administratives pour aboutir à une décision sage et objective.

MH