L’enjeu de la convention devait être crucial, puisqu’il devrait trouver parmi les élus démocrates, celui ou celle qui remplacerait J. Biden après son retrait aux élections présidentielles du 30 novembre 2024, pour affronter D. Trump. Une chose était déjà certaine, le candidat J. Biden n’avait aucune chance devant la déferlante D. Trump surtout après sa tentative d’assassinat qui n’a pas encore révélait tous ses secrets. En effet, tous les sondages et autres analyses expertes, donnés J. Biden comme vaincu d’au moins 5 points en cas de confrontation avec D. Trump et notamment dans les états les plus déterminants (swing states).
Le remplacement de J. Biden à la hussarde
Puisque non-préparé, ce remplacement, dans des délais aussi courts (quelques mois), pose un certain nombre de problèmes qui ont été résolus par les démocrates par les votes électroniques anticipés. L’automaticité d’un remplacement d’un candidat-président par son vice-président, n’est pas automatique constitutionnellement parlant. C’est la convention du parti qui est souveraine en la matière, ce qui signifie que des négociations doivent être ouvertes entre les différents leaders du parti qui est traversé par différents courants politiques, certains plus à gauche et d’autres plus à droite. Ensuite, les chances probables, de gagner l’élection, est le dénominateur commun pour tous les candidats. Enfin, le financement de la campagne et la mobilisation des ressources financières deviennent un enjeu cardinal. C’est finalement la candidate K. Harris qui a profité de la situation.
La stratégie électorale de D. Trump est bouleversée
Alors que la stratégie de D. Trump était complètement construite pour détruire l’image de J. Biden (bourdes, confusion, débat, incapacité, santé…), son remplacement par K. Harris a obligé les stratèges en communication, de D. Trump, de revoir entièrement leur copie. En effet, les républicains poussaient indirectement J. Biden à maintenir sa candidature car assurés de la victoire de leur candidat et du fait de son retrait, ils sont obligés de changer leur fusil d’épaule. Les tirs de barrages des républicains sont orientés contre K. Harris et son colistier Tim Walz (sénateur du Minnesota).
K. Harris l’étoile montante
Femme de « couleur » (de père jamaïcain) et juriste de formation, K. Harris est impopulaire voire peu connue dans l’Amérique profonde même si elle a exercé comme juge dans le grand état de Californie. Son atout principal est le fait d’être femme et de couleur également ce qui lui confère l’ensemble de l’électorat féminin et de couleur en plus des électeurs traditionnels de son parti. Ce n’est pas négligeable compte tenu du fait que ces élections seront très serrées du fait des clivages de la société américaine sur des thèmes majeurs (avortement, émigration, impôt, pouvoir d’achat, politique étrangère…). Les premiers sondages lui donnent déjà un point de plus sur son rival mais en outre, elle engrange des millions de US$ (60 pour l’instant) de ses donateurs. Enfin, son adversaire ne sait pas comme débattre avec elle pas tant au niveau du fond mais surtout de la forme, ce qui est un très grand désavantage.
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