Longtemps cantonnés dans l’expectative, les partis politiques, de l’opposition et de la majorité (FLN, RND, El Bina, PT, EL FADJ, ANR, MSP, Front El Moustakbel…), sont enfin sortis de leur torpeur, à quelques cinq mois des élections présidentielles anticipées, prévues le 7 septembre 2024. Pour quelles raisons ont-ils attendu aussi longtemps et quelles sont les causes liées à ce basculement ?
Les partis politiques ne veulent pas détruire leur peu de crédibilité restante dans une élection jouée d’avance. Ils exigent donc des garanties de transparence et de fiabilité, loin de toutes manœuvres de fraudes et de manipulations. En outre, ils demandent l’ouverture du champ politique et des médias publics afin de leur permettre de mener campagne d’égal à égal avec le candidat du pouvoir, le président sortant ou un autre. Enfin, ils considèrent que le financement de leur campagne doit être assuré par des deniers publics, du fait qu’ils ne sont pas en mesure de s’autofinancer.
Le fait que le Président sortant ne s’est toujours pas prononcé sur ses intentions de se présenter ou pas, est une donnée fondamentale pour la conduite à prendre par les partis politiques de tous bords. En effet, s’il renonce à se présenter, pour des raisons qui sont les siennes, leurs marges de manœuvre sera plus large et leur stratégie sera différente pour mobiliser les électeurs sur leur programme politique. Dans le cas contraire, ils risquent de se voir discrédités par les électeurs, dans le cas d’un vote massif pour le président sortant, ce qui remettrait en cause leur existence même. C’est donc dans cette équation étriquée que les partis entament cette élection présidentielle.
Enfin, les partis politiques ne peuvent pas ignorer la situation géopolitique actuelle tant régionale qu’internationale, dans laquelle notre pays est imbriqué de par ses positions plusieurs fois confirmées et qui entraînent des réactions virulentes contre lui et qui soulèvent des critiques de plus en plus violentes dans tous les dossiers brûlants qui minent la scène internationale (Ukraine, Gaza, Sahel, Iran…). La stabilité et la prospérité de notre pays passe obligatoirement par la cohésion intérieure et par l’adhésion aux causes extérieures justes. Une élection présidentielle crédible (taux de participation et taux du vainqueur) renforcera le front intérieur et donnera plus de crédit à nos positions sur la scène internationale dans tous les dossiers en examen.
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