Tant attendues, les pluies qui s’abattent depuis quelques jours sur les régions Centre et Est, sont les bienvenues pour le secteur de l’agriculture mais pas seulement. En effet, la sècheresse enregistrée depuis septembre, a fait baisser le niveau des barrages et celui des nappes phréatiques, qui sont arrivés à des niveaux critiques dans certaines régions (Ouest). Les pluies actuelles seront-elles suffisantes, rien ne peut le prévoir, ce qui pose le problème des capacités d’anticipation de notre pays en direction des actions à mettre en œuvre pour rationaliser les ressources en eau, dans tous ces compartiments (barrage, retenue collinaire, canalisation, réparation et maintenance du réseau, dessalement de l’eau de mer, captage des eaux de ruissèlement, consommation et tarification…, bref, tout un programme de court, moyen et long terme à mettre en place et sa gestion optimale intersectorielle. La problématique n’est pas passagère, il s’agit d’un problème structurel et toutes les études internationales indique que le réchauffement climatique est une réalité, qu’il soit provoqué par l’action humaine sur l’environnement où naturel. Ce qui signifie que nous devons intégrer ce facteur dans toutes nos démarches économiques et dans la société, de manière à atténuer au moins cette tendance lourde.
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