Echanges de prisonniers : Premier échec pour B. Netanyahu

Le premier échange de prisonniers-otages s’est effectué sans incident. En effet, une libération de 13 femmes et enfants israéliens ont été échangés contre 39 prisonniers palestiniens dont 24 femmes et 14 mineurs, sous les auspices de la croix rouge internationale (CICR), à partir du territoire égyptien (Rafa) qui joue le rôle de point de libération. Cet échange, il faut le rappeler, n’a été rendu possible que grâce à l’intermédiation du Qatar et de l’Egypte après de difficiles négociations de plusieurs semaines. Les pressions de la rue israélienne et celles des USA ont eu gain de cause contre le gouvernement d’extrême droite israélien qui était contre toutes négociations avec le Hamas. Les pays qui ont des binationaux comme otages, notamment la France et les USA, notamment, ont fait pression sur le gouvernement israélien, pour que leurs « ressortissants » soient inscrits en priorité sur la liste des otages libérables, sans que ces tractations ne soient rendues publiques. D’autres échanges doivent avoir lieu durant  ces quatre jours si aucunes entraves aux accords signés ne viennent perturber le processus. Le Hamas se retrouve maître du jeu de ce conflit et dicte ses instructions au grand dam des « faucons israéliens » qui étaient prêts à sacrifier leurs propres concitoyens. Enfin, la plupart des pays du monde exige un arrêt immédiat des bombardements et non une simple trêve de quelques jours, compte tenu du bilan macabre de quelques 15.000 victimes palestiniennes dont 9.000 enfants, ce qui est loin d’être acquis malgré la pression internationale.