« Nous avons fait des progrès en ce qui concerne les mercenaires et nous espérons que dans les jours à venir, les mercenaires se seront retirés des deux côtés et je pense que cela sera encourageant et renforcera la confiance des deux côtés », a déclaré lors d’une conférence de presse Najla al-Mangoush.
« Toutes les forces étrangères et les mercenaires doivent être retirés de la Libye sans délai, et le secteur de la sécurité doit être réformé et placé clairement sous une autorité et un contrôle civils unifiés », stipule de son côté le texte de conclusions de la réunion internationale sur la Libye, sous l’égide de l’ONU, diffusé à la presse.
Ce document précise toutefois que la Turquie, un des pays présents militairement sur le théâtre libyen, a introduit à ce sujet « une réserve », sans plus de précisions.
En décembre, l’ONU estimait à quelque 20.000 le nombre de mercenaires et combattants étrangers en Libye: des Russes du groupe privé Wagner, des Tchadiens, des Soudanais ou encore des Syriens.
Plusieurs centaines de militaires turcs sont eux aussi présents en vertu d’un accord bilatéral conclu avec le précédent gouvernement de Tripoli.
aps