Ce n’est pas la première fois que ce spectacle a lieu aux USA. Déjà, sous la présidence Obama, ce scénario est arrivé du fait de la construction constitutionnelle de ce pays qui donne au Congrès américain le droit de fixer le niveau d’endettement intérieur à ne pas dépasser. Dès lors, si la majorité sénatoriale est de la même couleur politique que le Président, ce dernier obtient toutes les rallonges budgétaires qu’il demande alors que dans le cas contraire, il est obligé de négocier c’es-à-dire de faire des coupes dans ses politiques publiques internes et externes. C’est donc ce qui se passe aujourd’hui, où le Congrès américain est à majorité républicaine, avec un Président démocrate ce qui oblige ce dernier à « négocier » avec le chef de file de la majorité républicaine au Congrès. Dans un environnement entièrement concentré sur les élections présidentielles de novembre 2014, où J. Biden a affirmé qu’il se représenterait, l’un des points forts de sa campagne est entièrement construite sur ses performances économiques et sociales. Donc en demandant au président actuel de procéder à des coupes substantielles dans les programmes économiques et sociaux il risque de s’aliéner une grande partie de son électorat. C’est dans ce jeu « d’ombres chinoises » que l’impasse budgétaire s’inscrit.
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