Il s’agit de l’unité « Profam » relevant du groupe Biopharme spécialisée dans le développement de la production de médicaments anticancéreux en full process et sous forme sèche sise à Réghaia (Alger).
Le ministre a inauguré également une unité de production de stylos à insuline, « Biothéra » relevant du groupe « Biocare » sise à Oued Semar (Alger) qui produit pour la première fois en Algérie ce genre de traitement pour diabétiques.
S’exprimant à l’occasion, M. Benbahmed a fait savoir que ces deux unités ont été réalisées avec des compétences 100% algériennes, soulignant que l’entrée en production de ces structures permettra à l’Algérie d’économiser un milliard USD d’importation.
En 2023, l’Algérie sera en mesure de produire localement les stylos à insuline (à usage unique) et un nombre important de médicaments anticancéreux, a rassuré le ministre du secteur, rappelant que l’importation des médicaments anticancéreux coûtait au Trésor public 600 millions USD/An. La facture d’importation de l’insuline s’élevait à 400 millions USD/ année, a-t-il détaillé.
Rappelant que les médicaments anticancéreux avaient connu une rupture durant la pandémie Covid-19, il a affirmé que l’Algérie disposait actuellement de six (6) unités de production de médicaments anticancéreux avec l’entrée en production de celle de Réghaia.
La production au niveau local de bon nombre de médicaments anticancéreux permettra de réduire considérablement la facture d’importation, a poursuivi le ministre.
APS.