« La citoyenneté est une responsabilité. C’est une notion qui suppose des droits mais aussi des obligations, et il s’agit de trouver l’équilibre entre ces deux derniers », a déclaré le Directeur général de l’INESG, Abdelaziz Medjahed, à l’ouverture de la rencontre inaugurale de la série de conférences annoncée.
Considérant que « le citoyen a une grande responsabilité quant à son destin », il a estimé qu' »il appartient à chacun d’aller de l’avant, en s’appuyant sur des valeurs et en s’armant de volonté », citant, à titre d’exemple, les élections locales désignant les représentants du peuple au niveau local.
M. Medjahed a mis l’accent, à cet égard, sur « l’impératif de bien choisir ceux qui sont appelés à gérer les Assemblées locales et à préparer les lois de la République qui refléteront les aspirations et les attentes des électeurs », notant, à ce titre, l’importance des principes de « liberté et de justice » sur lesquels s’appuie toute citoyenneté.
Spécialiste des sciences politiques, Mohamed Safou, a abordé, de son côté, la question de « la citoyenneté et participation citoyenne », en précisant que « si le concept de citoyenneté remonte à la civilisation grecque, celui-ci est en train de se renouveler aujourd’hui avec la réorganisation des Etats autour des défis de sécurité et de développement ».
Il a expliqué que « la citoyenneté est étroitement liée au principe d’égalité, dont celui de la distribution des richesses. Or, le sentiment d’exclusion peut entamer celui de citoyenneté, d’appartenance à une terre et par conséquent, de dévouement au pays ».
A noter, que cette rencontre de 3 jours sera ponctuée par nombre de conférences thématiques, dont notamment celles portant sur « les fondements culturels de la citoyenneté intégrée », « la société civile comme force de soutien pour la consolidation de la citoyenneté », et le thème de « citoyenneté et sécurité ».
APS.