«En voyant la passion qui l’anime lorsqu’il parle, j’ai rapidement compris que l’homme qui m’élevait avait beaucoup de choses à dire, non pas seulement à moi et ma mère, mais au monde…» écrit Neyla Beniassa, fille de l’auteur Slimane Benaïssa qui vient de signer le tome I de ses Mémoires, sous le titre «Le sein de ma mère».Un roman autobiographique, publié aux Éditions Daliman (il sera disponible en librairie le premier septembre, Ndlr). D’ailleurs, suivront prochainement, en deuxième tome, les années 1963 à 1993, le troisième tome sera consacré, quant à lui, aux années entre 1993 et 2006 et enfin le quatrième livre s’attaquera aux restes des années c’est à dire de «2006-Aux jours où je le finirais» peut -on lire en dernière page.
Comme l’indique cet ouvrage, donc tout commence par le commencement, c’est-à-dire par la naissance de Slimane Benaïssa, un certain 11 décembre 1943 à Guelma, en Algérie. Celui qui deviendra plus tard, un écrivain, acteur et dramatique célèbre est le jeune de trois frères et le grand de deux soeurs.
Le père décide d’habiller les garçons tous pareils..D’emblée, le livre se veut flanqué d’un ensemble de détails qui rend le récit bien cocassé grâce à un foisonnement de détails, un flux d’images, sans compter ce côté descriptif à la fois bien visuel et sensuel. Slimane Benaïssa qui parle de lui en étant enfant possède incontestablement de l’esprit dans le choix des anecdotes et surtout de la subtilité dont la manière où elles sont racontées. De la finesse dans le propos qui mêle poésie à la clarté, Slimane Benaïssa nous fait même découvrir comment est-il arrivé au monde, nous plonge dans l’ambiance de sa famille aimante et les petites guéguerres fraternelles de son enfance qui se réveillera bien plutôt au monde des adultes.
En effet, nous sommes en guerre. Le pays est sous occupation, mais les Benaïssa, vivent au milieu de juifs et de chrétiens, en toute harmonie, faut- il le noter.
Source: L’Expression.
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