Deux hotels touristiques déversent les eaux usées vers l’Oued Salaa
L’oued Salaa qui se déverse directement dans la plage des andalouses ,est pollué par les eaux usées que degagent les deux hôtels touristiques qui à chaque tombé de la nuit pour ne pas attirer l’attention des touristes et des services de l’environnement n’hésitent pas pour écouler les eaux usées par une canalisation souterraine qui se deverse directement vers l’Oued Salaa selon les informations recueillies auprès des membres d’une association de protection du littorale qui nous ont indiqué que chaque soir aux heures tardives des eaux usées de deux canalisations souterraines se déversent directement sur l’oued Salaa qui longe vers la plage des andalouses est même visible à partir de la route longeant cette rivière. Le liquide provient, comme on peut le constater de visu, de deux hotels touristiques qui déverse directement ses rejets toxiques dans l’oued en question.On croit savoir que malgré l’alerte donnée par les défenseurs de la nature et les services de prévention de la santé, le danger persiste et continue à polluer l’une des plages les plus fréquentées en été dans la commune d’El Ançor .En Algérie l’intérêt porté au littoral est récent, la loi relative à la protection et à la valorisation du littoral date du 05 février 2002. Depuis, les pouvoirs publics ont consenti dans ce domaine des efforts effectifs et une politique très ambitieuse a été mise en œuvre.En effet, des plans d’aménagement côtiers ont été lancés à travers les 15 wilayas littorales que compte le pays et des commissariats nationaux du littoral ont été installés.Cependant, cette loi et ces instruments ont-ils modifié la gestion des espaces littoraux ? L’urbanisation a-t-elle été freinée ? Les dispositions de la loi sont-elles appliquées ? Ce sont des questions auxquelles nous devrions se poser à travers le cas des communes littorales de la wilaya d’Oran, la plus importante ville côtière de l’ouest algérien, sachant bien que le littoral algérien s’étend sur 1622 kilomètres. Il représente un écosystème fragile et constamment menacé de dégradation en raison de la concentration de la population, des activités économiques et des infrastructures le long de la bande côtière.La mise en place de moyens appropriés pour atténuer ou éliminer à jamais cette source de pollution majeure est réclamée sans cesse par la population et les membres de la société civile qui demandent l’ouverture d’enquête par les services de la direction de l’environnement de la wilaya d’Oran pour en finir une bonne fois pour toute avec ces agressions du littorale qui est menacé par les differents rejets toxiques avec notamment les odeurs nauséabondes qui se degagent chaque soir à la tombé de la nuit .
M.H