Enfin, le marché de l’automobile va pouvoir fonctionner dans un cadre légal et transparent, dans tous ses compartiments (véhicules neufs, de moins de trois ans, d’occasion, d’importation, de montage et de pièces détachées, et d’accessoires…). Il faut donc espérer que les pouvoirs publics ont évalué l’ensemble des données relatives à ce marché sensible, fort des expériences passées qui ont été désastreuses à plus d’un titre. En effet, les trois premières compagnies agréées, en attendant les autres, l’italienne (Fiat), l’allemande (Opel) et la chinoise (Jac), auront l’insigne honneur de satisfaire la demande nationale, privée de véhicules durant au moins trois ans ! Ce n’est certainement pas les 4.000 unités italiennes promises en mars prochain, qui vont satisfaire la demande mais ce sera un début prometteur et un point d’observation sur le comportement des acteurs et de leur capacité à gérer le marché.
Les circuits de distribution, les succursales, les centres de maintenance et de pièces de rechange d’origine, les ressources humaines (managériales, commerciales et techniques), les entreprises de contrôle et d’agrément, le système bancaire et d’assurance, les douanes, seront soumis, à n’en pas douter, à une pression importante dès le début de l’opération. Mais cette pression va s’estomper au fur et à mesure que la combinaison de voitures neufs importés et vendus en l’état, de véhicules montés en Algérie et véhicules importés de moins de trois ans, va atteindre sa vitesse de croisière. A cela, il faut ajouter que d’autres marques internationales (notamment françaises) vont éventuellement obtenir leur agrément et renforcer l’offre dans un cadre concurrentiel, ce qui devrait, à terme, avoir un effet sur les prix relatifs, qui finiront par baisser.
L’option du véhicule électrique et hybride, étant stratégique, il faut d’ores et déjà, mettre en œuvre la chaine logistique subséquente, de manière à inciter le consommateur à faire ce choix sur les dix prochaines années. Il y a lieu de préparer également un plan pour récupérer les véhicules qui devront aller à la casse et ceux frappés d’obsolescence, dans le cadre de la récupération les matériaux nobles (acier, cuivre, plastique…). Enfin, on ne dira pas assez, que cette opération sera un échec ou une réussite selon que le contrôle technique des véhicules, sera à la hauteur de sa mission et au rendez-vous fixés par les pouvoirs publics. Armons-nous de patience et observons ce qui se passe sur le terrain.
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