Le président algérien, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que les décisions de démolition des constructions
illicites ne doivent être prises qu’après épuisement de toutes les autres voies, affirmant que ce genre de décisions devrait être tranché par une commission spécialisée placée sous la tutelle des ministres de l’Habitat et de l’Intérieur.
Dans son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée vendredi soir sur les chaines de télévision et stations de radio nationales, le président de la République a évoqué la question de démolition des constructions ne disposant pas de permis de construire, soulignant que « la décision de démolition ne doit pas être prise systématiquement, il faudrait penser à toutes les solutions possibles avant de prendre cette décision ».
Parmi ces solutions, le président algérien, M. Abdelmadjid Tebboune a évoqué, à titre d’exemple, « l’évaluation de la valeur du terrain sur lequel la construction a été bâtie pour proposer au propriétaire d’en payer le prix, comme ce fut le cas avec certaines usines ».
« Il existe des moyens et des méthodes pour résoudre ce type de problèmes, au lieu de faire dans l’autoritarisme, qui est en porte-à-faux avec le programme du président algérien », a-t-il ajouté.
Les constructions anarchiques s’inscrivent dans la colonne des questions « qui attentent au prestige de l’Etat et devraient faire l’objet d’enquêtes », a soutenu le Président algérien, indiquant que cette mission incomberait à la commission placée sous la tutelle des ministres de l’Habitat et de l’Intérieur, laquelle est chargée d’examiner les dossiers des constructions illicites, d’en désigner les responsables et de définir les conditions dans lesquelles elles ont été bâties.
Dans ce contexte, le président algérien, M. Abdelmadjid Tebboune a précisé avoir demandé au ministre de la Justice de présenter un projet de loi criminalisant l’accaparement des domaines de l’Etat.
« Depuis l’indépendance, aucune construction anarchique n’a été bâtie sur un terrain privé », a-t-il ajouté, affirmant que « l’Etat est en droit de défendre ses biens, au même titre que les droits du citoyen ».
Par ailleurs, le président algérien, M. Abdelmadjid Tebboune a évoqué certaines pratiques « qui compromettent certains efforts» expliquant que cela était dû à « l’ignorance des vrais problèmes soulevés par le citoyen ».
« Les solutions sont là, mais parfois les lenteurs et le manque de discernement donnent lieu à des solutions insuffisantes et peu convaincantes pour le citoyen », a-t-il déploré.
Au volet numérisation, le président de la République a rappelé qu’il n’avait eu de cesse d’appeler, depuis trois ans, à recourir à ce type de technologie, à même « donner des chiffres exacts sans falsifier la vérité, définir les problèmes et en trouver les solutions avec célérité ».
Le président Tebboune a, dans ce cadre, pointé du doigt « l’opacité qui constitue désormais un objectif bureaucratique derrière lequel se cachent ceux qui veulent perpétuer les pratiques du passé ».
APS.
La 20e édition du Salon International des Travaux Publics (SITP) se déroulera du 24 au 27 novembre 2024 au Palais des expositions d’Alger, ont annoncé ...
La ville de Constantine, se prépare à accueillir la cinquième édition des « Journées Nationales du Court-Métrage » du 11 au 13 décembre 2024, sous le thème ...
Fort du succès de son dernier film Héliopolis, consacré aux massacres du 8 mai 1945 à Guelma, Sétif et Kherrata, Djaffar Gacem se lance dans ...