Procès de l’ex-conseiller de la Présidence : le parquet a requis dix ans de prison ferme

Le tribunal correctionnel de Bir Mourad Raïs a examiné, mercredi dernier, le dossier de Mohamed Bouakkaz, ancien conseiller à la présidence chargé du protocole, poursuivi pour abus de fonction et enrichissement illicite. Dix ans de prison ferme ont été requis contre lui et le verdict est attendu pour le 23 avril 2025.
Placé sous mandat de dépôt en octobre 2024, soit quatre mois après son limogeage « pour fautes graves et manquements à la déontologie », Mohamed Bouakkaz clame aujourd’hui son innocence et dénonce une procédure entachée d’irrégularités.
Le parquet lui reproche l’acquisition de plusieurs biens immobiliers entre 2012 et 2018 et la revente supposée de montres Rolex obtenues en cadeaux dans le cadre de ses fonctions. Devant le juge, l’ex-conseiller a nié en bloc les accusations, évoqué des revenus réguliers et déclaré que tous ses biens avaient été obtenus légalement, aidé par son épouse et sa belle-famille. Il a aussi affirmé que les montants en devises retrouvés chez lui appartenaient à ses enfants et provenaient de dons familiaux, tandis que les 10 millions de dinars confiés à un ami auraient été destinés à l’achat avorté d’un véhicule.
Les avocats de la défense ont pointé plusieurs « vices de procédure », notamment une garde à vue prolongée au-delà des délais légaux et l’absence de notification du mandat de dépôt dans l’ordonnance de renvoi. L’un d’eux a qualifié le dossier de « dictionnaire de vices de procédure », estimant que leur client faisait l’objet d’un acharnement judiciaire.
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