Production aurifère dans le Sud algérien

 Les premières recherches et découvertes de mines d’or dans la région du Hoggar, ont été mises en valeur à l’époque coloniale et notamment à Tiririne. Après l’indépendance, l’entreprise publique Sonarem a pris le relais avec les mines d’Amesmessa et de Tirek, exploitées par l’entreprise publique Enor spécialement créée pour la production d’or.

Cette entreprise va développer un partenariat avec une entreprise privée canadienne spécialisée dans le domaine, pour les trois process d’exploitation, le mécanique (centrifugation), le chimique (cyanurisassions) et l’électrique (électrolyse). Cette exploitation des mines d’or a permis à l’Algérie de produire une quantité non négligeable d’or (autour d’une tonne par an) et d’entrer dans le cercle très fermé des pays producteurs mondiaux d’or (USA, Russie, Canada, Afrique du sud…).

Cette production aurifère va servir dans un premier temps à la Banque centrale pour consolider ses stocks d’or et satisfaire les besoins des industries électroniques, de la bijouterie et pour le secteur de la santé. Cependant, une exploitation aurifère parallèle et illégale va se développer et notamment par des populations étrangères venant des pays frontaliers, qui avec des moyens rudimentaires vont tenter d’exploiter certains gisements.

Afin de mettre fin à cette situation irrégulière et à grands risques, les autorités économiques ont pris des mesures pour agréer cette activité. Ainsi, cent trois (103) micro-entreprises d’exploitation aurifère artisanale ont bénéficié de la régularisation réglementaire dans la wilaya de Djanet, par l’agence nationale des activités minières (ANAM).