Projet de production de polypropylène en Turquie : Sonatrach et Rönesans s’apprêtent à lancer les travaux

Le groupe public Sonatrach et la société turque Rönesans s’apprêtent à entamer les travaux de construction de leur usine de production de polypropylène en Turquie. Après trois années de négociations et de recherche de financement, les deux parties se sont rencontrées hier à Alger pour annoncer officiellement la décision finale d’investissement dans le projet de déshydrogénation du propane et de fabrication de polypropylène (PDHPP) en Turquie.
Dans un communiqué, Sonatrach a confirmé que les deux partenaires ont conclu un accord à Alger pour signer la décision d’investissement dans ce projet. Ce dernier inclut la création d’un complexe industriel intégrant une unité de déshydrogénation du propane (PDH), une unité de production de polypropylène (PP), ainsi que des infrastructures communes telles que des installations pour les services utilitaires et le stockage. Le site sera implanté dans la zone industrielle pétrochimique de Ceyhan, située dans la province d’Adana, en Turquie, selon les détails fournis dans le communiqué de Sonatrach.
Ce projet, dont l’investissement global s’élève à 1,7 milliard de dollars, vise une production annuelle de 450 000 tonnes de polypropylène. Sonatrach assurera l’approvisionnement en matière première avec un volume annuel de 550 000 tonnes de propane, indispensable au bon fonctionnement de l’usine.
Pour Sonatrach, ce projet est stratégique, lui permettant de consolider sa présence sur le marché international, en particulier en Europe, dans le domaine de la pétrochimie, après avoir déjà réussi à se positionner sur le marché de l’énergie dans la région.
La participation de Sonatrach dans ce projet se fait par l’intermédiaire de sa filiale internationale, Sonatrach Petroleum Investment Corp (SPIC BV), à hauteur de 34%. Elle sera également responsable de l’approvisionnement en propane, sur la base d’un contrat à long terme indexé sur les prix du marché mondial. De son côté, le partenaire turc détient 66% des parts du projet, selon le communiqué.
En termes de financement, la partie turque s’est engagée, depuis deux ans, à lever des fonds sur les marchés financiers internationaux. Cet effort a permis de mobiliser environ 500 millions de dollars, comme l’avait annoncé le président turc en septembre dernier.
Le projet comprend trois volets principaux : d’abord, l’exécution du contrat EPCC (ingénierie, équipement, construction, mise en service) à chaque étape ; ensuite, la gestion des opérations de maintenance périodique des équipements et enfin, la commercialisation des produits pétrochimiques issus du complexe.
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