Que s’est-il dit en deux heures d’entretien téléphonique entre Poutine et Trump

Le contact entre le président américain, Donal Trump et le président russe, Vladimir Poutine, était prévu et même attendu, après que le président russe n’a pas rejoint Istanbul pour rencontrer le président ukrainien qui l’attendait de pied ferme.
En effet, le président américain, en visite officielle à Riyad, avait déclaré se rendre en Turquie, au cas où le président russe s’y rendait pour négocier un accord de paix durable sans conditions préalables (cessez-le-feu).
Seule une délégation russe de second ordre (vice-ministre) s’est rendue à Istanbul, qui après un premier round s’est soldée par un échec cuisant, tant les positions entre les deux pays étaient diamétralement opposés.
Cette conversation longue de deux heures devrait tirer les conséquences de cet échec et préparer la prochaine étape avec une menace claire américaine de se retirer de ce conflit. Si un accord de paix n’est pas signé dans un court délai, tout le reste n’est que spéculation journalistique.
Le président russe a le temps qui joue en sa faveur puisqu’il enregistre chaque jour des avancées militaires sur le terrain et que l’armée ukrainienne montre des signes évidents de faiblesse. Par manque de personnel, d’armements et de munitions.
D’autre part, Poutine s’inscrit dans le temps long et ne veut pas d’une paix qui permettrait à l’armée ukrainienne de se réorganiser et de reprendre la guerre. Il exige sa neutralisation (finlandisation), sa non-adhésion à l’Otan, la conservation des terres conquises militairement et l’intégration définitive de la Crimée dans la fédération de Russie. Cela qui signifie que la position russe n’a pas varié d’un iota depuis le début du conflit !
Après avoir arraché brutalement un contrat sur l’exploitation des mines de terres rares, en remboursement des aides financières accordées à l’Ukraine. Le président américain considère qu’il n’y a plus « rien à gratter » dans ce conflit, en attendant la reconstruction de ce pays après la signature d’un accord de paix entre les deux belligérants (comme dans le cas Irakien).
Dès lors, le conflit qu’il juge stupide et qu’il impute à l’administration de Joe Biden n’a plus d’intérêt à ses yeux et doit donc se terminer le plus vite possible, afin de se consacrer au dossier chinois. Pour cela, il fait pression sur le maillon faible de la chaîne, c’est-à-dire l’Ukraine, pour l’obliger à accepter le plus de concessions à la Russie.
Sans se lancer dans des supputations imaginaires sur le contenu de la conversation, il est raisonnable de penser que cette conversation a porté sur ce qui est acceptable pour la Russie, en termes de compromis à trouver pour l’arrêt du conflit.
À cet endroit, le point de vue ukrainien ne pèse pas dans la balance des négociations, tant ce pays dépend entièrement de l’aide multiforme américaine. A ce stade de la négociation, seule compte la position russe et ses exigences pour sortir du conflit !
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