Encore une fois, c’est l’ex-ambassadeur de France (par deux fois) en Algérie, Xavier Driencourt, qui pourfend les relations algéro-françaises par ses passages sur tous les plateaux médiatiques français, pour tenter d’alimenter la polémique que les partis d’extrême-droites et d’ultra-droite reprennent en cœur. Son cheval de Troie, cette fois, c’est le traité algéro-français de 1968, qu’il trouve archaïque et trop favorable à l’Algérie (sic), après avoir développé auparavant, son idée de création d’un « rapport de force avec Alger » avec l’arme des visas qui devrait faire plier notre pays. Cette fois, il pousse le bouchon un peu plus loin, en remettant en cause la binationalité qui selon lui devrait être limitée dans le temps (5 ans) et être remise en cause après, uniquement avec l’Algérie, les binationaux israéliens, libanais, marocains, tunisiens… ne semblent pas être concernés ! Préparant le lit politique de l’extrême-droite, à l’approche des prochaines élections européennes, il considère que l’évolution en dent de scie de nos relations sont dues à la partie algérienne qui ne « rend pas l’ascenseur » aux propositions françaises des différents présidents, pour les « normaliser et stabiliser ».
132 ans de colonisation de peuplement.
Nous y voilà, nous sommes au cœur du problème ! Comment prétendre vouloir « normaliser, stabiliser, refonder » des relations avec un pays qui a mis en œuvre une politique de 132 ans de colonisation de peuplement quasi unique au monde ? Les relations algéro-françaises ont été, sont et seront toujours passionnelles et passionnées mais jamais normales ! Tant et si bien, que ce même ex-ambassadeur écrit, lui-même, dans son livre testament « L’énigme algérienne », que les « relations algéro-françaises relèvent à la fois de la politique intérieure et extérieure de la France » … Sans commentaire ! Peut-il affirmer cette sentence avec un autre pays au monde ? Jamais ! Il ose même comparer les relations avec nos voisins tunisien et marocain, oubliant volontairement que ces deux pays avaient un statut de protectorat alors que l’Algérie était trois départements français et les confins sahariens. Il termine son réquisitoire, lors de son dernier passage médiatique, en déclarant que si « l’Algérie n’est pas l’ennemi de la France, elle n’est pas son ami », tout en fustigeant, au passage, la position discriminatoire du Président Macro, en faveur de l’Algérie par rapport au Maroc.
Il est grand temps de faire le point sur l’action diplomatique de cette ex-ambassadeur durant son séjour en Algérie et d’analyser les rapports qu’il a écrit à la centrale, lorsque les archives diplomatiques françaises seront rendus publiques… Encore un problème d’archives algéro-français !
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