Dr Mourad GOUMIRI.
Le désaveu du gouvernement par le Président de la République, en Conseil des ministres, lors de l’examen du projet de loi sur les investissements, pour la deuxième fois, n’est que « la goutte qui fait déborder le verre » ! En effet, le « rendement » de l’activité gouvernementale est pour le moins faible et, en tout état de cause, loin des ambitions affichées par le président et des problèmes complexes et multiples qui attendent un traitement immédiat et en profondeur. Aussi, le poste de Premier ministre se pose et non celui de certains ministres. Certes, le départ de l’ex Premier ministre était une obligation politique puisqu’ A. Djerrad et ses ministres ont été « proposés », par le couple L. Zeroual-A. Gaïd-Salah, dans une conjoncture particulièrement difficile de « transition-expulsion » de la famille A. Bouteflika et de l’accession d’A. Tebboune au pouvoir suprême, encadré par l’ANP, « colonne vertébrale » du pouvoir dans notre pays depuis l’indépendance et même avant. A la mort du chef d’état-major, il était évident que le Président s’émancipe de ce deal et reprenne pleinement les rênes du pouvoir. Un gouvernement « apolitique » de technocrates (non affiliés aux partis politiques) a donc vu le jour, sans expérience politique de la gestion des affaires de l’état et avec des couacs ici et là qui l’ont amené à remercier plusieurs ministres (information, industrie, transports, culture…) au pied levé. Cette expérience de ministres technocrates ne semble pas avoir donné satisfaction, ce qui devrait l’amener à désigner des ministres politiques ou du moins politisés, cette option expliquerait les rounds de discussions inaugurés cette semaine, en direction des partis politiques présents sur la scène nationale. La combinaison de ministres technocrates et politiques pourrait s’avérer être la moins mauvaise mais reste cependant étroitement liée au sort du Premier ministre, qui lui ne peut être que politique ! C’est donc dans l’espace de cette équation que le Président doit agir pour remanier le gouvernement qu’il a déjà annoncé en conférence de presse… A l’évidence, les postes régaliens (intérieur, affaires étrangères, défense, justice et finances) ne seront pas touchés sauf pour assurer un autre poste supérieur et il est évident qu’une concentration des portefeuilles devient une obligation pour assurer l’intersectorialité et le chevauchement des prérogatives qui bloque la mise en œuvre des programmes gouvernementaux. Donc, « Wait and see ».
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