Réunion de l’OPEP+ aujourd’hui : Le poids de la géopolitique sur les prix.

Les 23 ministres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) se réunissent ce mercredi 2 février pour discuter d’une nouvelle hausse de la production de pétrole. Lors de ses réunions, l’Opep+ détermine les volumes de production de pétrole applicables aux pays membres de l’organisation.
Les prix du pétrole sont au plus haut depuis 7 ans, alors que l’Opep+ a amorcé une stratégie de réouverture prudente, à la suite du choc généré par la pandémie de Covid-19. Les prix ont toutefois marqué une courte pause mardi, avant de repartir à la hausse.
Le marché est aussi fragilisé par les fortes tensions géopolitiques en cours. Les tensions entre la Russie et les Occidentaux, sous la menace d’une invasion de l’Ukraine, n’ont pas connu d’avancée notable ces derniers jours. Selon un responsable américain, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov n’a fourni mardi « aucune indication » d’une volonté de désescalade imminente à la frontière ukrainienne, lors de son appel avec son homologue américain Antony Blinken. Une invasion de l’Ukraine par la Russie entraînerait des sanctions occidentales, et réduirait encore les quantités de pétrole disponibles au niveau mondial.
Au Moyen-Orient, les Emirats arabes unis ont intercepté lundi un missile balistique lancé par les rebelles Houthis, les hostilités régionales liées à la guerre au Yémen franchissant un cran.
La portée de la réunion de ce mercredi est relativisée par les analystes, étant donné que les objectifs chiffrés annoncés lors des précédents rassemblements n’ont pas été tenus, puisque plusieurs pays membres ne parviennent pas à assurer leur quota. « Je ne vois pas autre chose qu’un maintien du statu quo et un respect du calendrier », estime Stephen Schork, analyste et auteur du Schork Report. « On s’attend à ce que l’Opep+ s’en tienne au scénario et fournisse une augmentation de 400 000 barils par jour le mois prochain », confirme Edward Moya, analyste chez Oanda. « Les craintes d’une perturbation des approvisionnements resteront élevées compte tenu de l’hiver qui frappe le nord et des risques géopolitiques à l’étranger », ajoute-t-il.
Pour Louise Dickson, analyste du cabinet Rystad Energy, l’Arabie Saoudite pourrait toutefois décider d’ajouter des barils en plus de son quota, le royaume étant l’un des seuls membres à pouvoir accélérer sa production si nécessaire.
AFP.
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