Les statistiques dans le domaine, si elles existent, ne font pas l’objet d’une publication régulière et fiable. En effet, les pouvoirs publics redoublent d’attention en direction de cette dernière, par diverses mesures (qualité de l’accueil, réduction des tarifs des modes de voyages, facilité des formalités…) mais leurs origines géographiques, le nombre exact, leur destination, le nombre de jours passé sur le territoire national, les marchandises ramenées dans leur déplacement, le volume des devises rapportées et changées (en banque et au noir), les moyens de transports privilégiés…, sont autant de statistiques précieuses pour notre pays pour agir en conséquence en direction de notre diaspora, ce que font les autres pays de la région !
Facteurs d’équilibre et de cohésion nationale, la communauté nationale établie à l’étranger (émigration régulière et binationaux) est un enjeu stratégique pour notre pays et pour les pays où elle réside et notamment en France, où elle fait très souvent d’un « chantage immonde », de la part des partis d’extrême droite mais pas seulement, très souvent pour des considérations de politique intérieure, à 4 ans des élections présidentielles en France. En effet, le vote de quelque 4 à 5 millions d’électeurs binationaux vont peser de tous leurs poids aux prochaines élections et de plus en plus aux suivantes. Les partis sont donc mis devant un choix cornélien, qui consiste à soi courtiser le vote d’extrême droite et il est important, soi celui des binationaux et il est conséquent et le sera de plus en plus.
Certes, personne, pour l’instant en France, ne remet en cause la nationalité des binationaux (De Gaule avait été déchu de sa nationalité par le régime de Vichy) mais des voix, de plus en plus nombreuses, s’élèvent pour exiger de stopper net l’émigration nord-africaine et en particulier celle algérienne ! Le nouveau paradigme s’intitule « l’émigration choisie » pour ne pas avouer que l’Algérie forme les médecins, les ingénieurs et les techniciens dont la France a cruellement besoin et qui est formulé dans le projet de loi sur l’immigration que le gouvernement tente de faire passer devant le pouvoir législatif (deux chambres) !
C’est donc un dilemme que vit la communauté nationale établie à l’étranger entre leur participation à la construction du pays d’accueil et leur poids relatif dans la démographie vieillissante de ces pays. Il est donc du devoir de notre pays de prendre toutes les mesures idoines pour les accueillir durant la saison estivale pour toujours consolider le lien avec leur pays d’origine.
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