Le wali d’Alger a décidé de frapper d’une main de fer contre les automobilistes qui stationnent ou circulent sur les voies du tramway. Les désagréments causés par le comportement de certains d’entre eux commencent en effet à faire jaser. Il était certainement temps d’y mettre fin.
Le wali d’Alger a, donc, pris, récemment, une décision portant interdiction de la circulation et du stationnement des véhicules et des motos sur les voies du tram. L’arrêté a été signé le 5 juin 2024 et adressé à tous les services pour application.
Les contrevenants à cet arrêté risquent de lourdes sanctions. La décision du wali prévoit, en effet, le placement en fourrière des véhicules et des motos appartenant aux contrevenants. D’entrée la durée est de 30 jours. En cas de récidive, la sanction sera doublée, c’est-à-dire que la durée de la mise en fourrière passera à 60 jours.
Les propriétaires ne pourront récupérer leurs engins qu’après la période de mise en fourrière. Ils doivent, cependant, s’acquitter d’une amende, en sus donc de la mise en fourrière. Pour le moment seul le wali d’Alger a pris cette décision. Mais il faut se rendre à l’évidence que les désagréments causés par les automobilistes sur la circulation du tram ne concernent pas uniquement la capitale.
Sept villes sont, en effet, dotées de ce moyen de transport. Il s’agit, en sus d’Alger, de Constantine, Mostaganem, Oran, Ouargla, Sétif et Sidi Bel Abbes. Les walis de ces wilayas devraient suivre l’exemple de leur homologue de la capitale pour atténuer les contrariétés causées par les chauffards.
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