Stress hydrique : Un risque majeur pour la production céréalière, cette année.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rurale, Mohamed Abdelhafid Henni, prévoit une baisse des importations de céréales de l’ordre de 25% en 2022.
Cette prévision faite par le département de M. Henni intervient après une saison agricole 2020/2021 marquée par une grave sécheresse ayant entraînée une baisse sensible de la production céréalière du pays. Première conséquence, l’Office
En 2020, la facture des importations des céréales avait dépassé les 2,8 milliards de dollars. Pour 2021, cette facture serait plus lourde en raison de la baisse de la production locale de céréales et la hausse de leurs prix sur les marchés mondiaux.
Pour le Gouvernement algérien, l’augmentation de la production des céréales est devenue un objectif stratégique. La pandémie du Covid-19 est ses conséquences planétaires a remis à l’ordre du jour le renforcement de la sécurité alimentaire du pays. Ce n’est plus seulement une affaire de réduction de la facture des importations, mais il est surtout question de produire plus de céréales pour sécuriser l’approvisionnement des populations en produits de bases, en particulier durant la période des crises majeures.
Parmi les premières mesures prises par le dernier Conseil des ministres figure l’augmentation des prix à la production des céréales. Ainsi et avec cette augmentation, l’Etat va payer aux agriculteurs algériens un prix de la tonne de blé tendre supérieur à celui du marché mondial, afin d’encourager les céréaliculteurs à le cultiver.
A la faiblesse de la rentabilité de cette filière vient s’ajouter la sécheresse, le changement climatique est devenu une réalité en Afrique du Nord. La pluviométrie a sensiblement baissée dans le Nord du pays. L’irrigation en général, et l’irrigation d’appoint en particulier au profit des céréales, est devenue incontournable pour assurer des rendements acceptables des céréales. La nouvelle donne climatique impose également la sélection de semences capables de résister au stress hydrique et aux parasites. La recherche agronomique doit être associée à l’effort national d’amélioration des rendements et de la production agricole. Si l’augmentation des prix à la production des céréales constitue une décision importante pour soutenir les céréaliculteurs, il reste qu’une stratégie nationale, associant le secteur des ressources en eaux, l’université et l’industrie doit être réfléchie pour que le secteur agricole deviendrait une locomotive de la relance et de la diversification de l’économie nationale.
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