Les élections présidentielles à Taïwan sont très suivies en Chine et aux USA, compte tenu des enjeux non pas sur la scène nationale mais sur celle internationale. Souvenons-nous qu’après la guerre civile en 1949, les Communistes achèvent de prendre le contrôle de la Chine continentale. Les partisans du Kouo-Min-Tang se replient sur l’île de Taïwan, avec Tchang kaï-chek et quelques îles du Fujian. Ils y maintiennent le gouvernement sous le nom de la république de Chine. Ce gouvernement basé à Taïwan est initialement le seul État chinois reconnu par les pays occidentaux et conserve le siège de la Chine à l’ONU jusqu’en 1971, date à laquelle la république populaire de Chine la remplace.
Depuis cette date, la Chine considère Taïwan comme l’une de ses provinces, qui devra réintégrer la « mère patrie » un jour ! Du côté taïwanais, l’indépendance de l’île est une question non négociable et garantie par les USA et les pays occidentaux réunis et la coopération entre les « deux Chines » doit se fonder sur la base deux états distincts. Le débat politique développe une ligne fracture entre les partisans d’une ligne dure avec la Chine, prônant la souveraineté, alors que l’autre partie se déclare un militant « pragmatique de l’indépendance de Taïwan ».
La montée en puissance de la Chine.
Cette situation d’équilibre instable a prévalu jusqu’aux années 2000, chacun campant sur ses positions et recherchant des appuis économiques, diplomatiques et politiques dans le reste du monde. Mais le pays le plus engagé reste les USA qui fournit la protection militaire et les matériels qui vont avec. Or, la montée en puissance de la Chine, économiquement, financièrement et militairement, va changer la donne et la Chine va intensifier ces dernières années les pressions du l’île, organisant en 2022 deux manœuvres militaires massives simulant un blocus. Les points de tension tournent autour de la production de semiconducteurs et la circulation dans le détroit de Taïwan, une voie de navigation cruciale pour le commerce mondial. Les deux pays se soupèsent pour l’instant tout en évitant une confrontation directe entre les forces armées engagées dans la région.
Les éléments d’une paix négociée.
A l’évidence, la Chine joue la montre, comme dans le cas de Hong-Kong, sous bail britannique de 99 ans ! Elle développe sa marine de guerre (construction de porte-avions) et ses moyens de défense électroniques, sachant que ces deux éléments sont cruciaux en cas de guerre. A partir de 2025, la Chine peut prendre la première place économique du monde et se hisser en leader incontestable de l’économie mondiale. Dès lors, elle sera en mesure de faire entendre sa voix dans le concert des nations et accélérer le processus d’unification qu’elle n’a jamais remis en cause. Quelles réactions auront donc les USA, pays qui brille par son pragmatisme, dans la gestion des affaires internationales ? Ce qui est certain, c’est que tous les rapports de la CIA convergent dans leurs analyses, considérant que les USA auront à gérer un conflit majeur en Asie-pacifique, dès 2025.
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