La visite très médiatique du Premier ministre indien Narandra Modi en Ukraine suivie probablement par une autre en Russie, n’est pas soit le pays qui est le plus « qualifié » à mener une médiation pour un règlement durable du conflit. En effet, l’Inde a d’excellentes relations avec les deux belligérants sans être totalement alignée sur les thèses de l’un ou de l’autre. Bien que n’ayant pas condamné l’opération militaire spéciale en Ukraine, l’Inde garde un certain crédit vis-à-vis anodine. En effet, après la proposition de paix Turque puis celle de la Chine, il semble que l’Indede l’Ukraine ce qui explique l’accueil chaleureux réservé à son premier ministre par le « président » V. Zelenski à Kiev. Cette initiative n’a pas suscité la désapprobation du camp occidental et notamment américain, qui l’a qualifiée « d’utile » en attendant de voir la suite. En déclarant, à sa descente d’avion, être « résolument favorable à la paix » le premier ministre indien annonce la couleur et l’émergence de la notion d’une « paix juste » revient sur toutes les lèvres.
La réalité du terrain.
Comme d’habitude, c’est la réalité du terrain qui l’emporte et de ce côté, l’armée russe avance doucement mais sûrement tant et si bien que le camp occidental a inventé le nouveau concept de « grignotage » pour éviter de dire que la Russie est en train de gagner chaque jour un peu plus de terrain dans les régions de l’est et du Sud. C’est probablement ce qui a déclenché la contre-attaque ukrainienne vers Koursk, en terre russe, pour tenter de montrer à ses alliés occidentaux que l’armée ukrainienne était capable de passer à l’offensive si elle était pleinement approvisionnée en armement et en munitions, en quantité et en qualité. Cette offensive tactique limitée aurait dû amener le commandement de l’armée russe à dégarnir ses unités du Sud vers la région de Koursk pour la stopper, ce qui ne fut pas le cas, puisqu’elle dispose de suffisamment de réserves pour contenir cette offensive que certains qualifient de suicidaire voire de médiatique.
Personne ne doit perdre la face.
La victoire purement militaire étant quasi assurée pour l’armée russe, celle diplomatique se prépare et personne des deux camps ne veut perdre la face. Les USA, en pleine campagne électorale, font du conflit ukrainien un enjeu de politique intérieur, puisque le candidat républicain D. Trump a affirmé pouvoir régler ce conflit « en vingt-quatre heures », s’il était élu ! La candidate démocrate, fraîchement intronisée par sa convention, joue la continuité de l’héritage empoisonné du Président déchu J. Biden. Les pays européens se gardent bien de prendre position mais soutiennent silencieusement K. Harris, tout en diminuant drastiquement l’aide à l’Ukraine en attendant des jours meilleurs.
Les contours d’une fin des hostilités.
Président de l’Ukraine considère après plus de deux années de guerre, que la « solution diplomatique » est la seule issue pour mettre fin à ce conflit, après avoir intoxiqué l’opinion publique internationale, en lui demandant des armes sophistiqués (dont le sort après les combats est inconnu) et des milliards d’US$ (dont la destination est pour le moins floue). Dans ce cas d’espèce, le Président V. Poutine ne fera certainement pas l’erreur M. Gorbatchev, qui a cru, sur parole, les promesses verbales faites par ses interlocuteurs occidentaux, à la suite de la chute du Mur de Berlin ! Les territoires conquis ne seront jamais restitués comme d’ailleurs la Crimée qui a été rattachée injustement à l’Ukraine, durant l’ère soviétique. Mais le point nodal sur lequel Moscou ne cédera pas, c’est l’entrée de l’Ukraine à l’Otan ! Même si les pays occidentaux le pensent aussi, pour l’instant, rien ne garantit qu’ils ne changeront pas d’avis demain. La Russie exigera donc une espèce de « finlandisation » de l’Ukraine pour ne pas remettre ce conflit sur la table après quelques années.
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