Wall Street : le Dow Jones et le Nasdaq décrochent de 5 et 7%

Les décisions douanières décidées hier par le président américain, Donald Trump, sur tous les partenaires commerciaux n’ont pas fini de bouleverser l’économie mondiale et la récession devient inéluctable à court terme. Les premiers effets ont rapidement apparus dans la bourse de Wall Street à New York.

Les marchés boursiers mondiaux sont les premiers à réagir en décrochant de manière substantielle comme première réaction aux décisions douanières américaines. Pour toute réponse, le président américain a déclaré que cette période difficile est nécessaire, mais qu’elle va permettre à l’économie des États-Unis de rebondir dans la bonne direction à moyen terme. 

Les marchés sanctionnent-ils la politique du président ?

Apparemment les marchés boursiers américains et les autres bourses mondiales ont réagi négativement à ces décisions, en attendant les ripostes des partenaires commerciaux des USA, qui tous déclarent qu’ils prendront à leur tour des décisions douanières aux produits importés des États-Unis ; de manière proportionnelle.

Les institutions financières et commerciales internationales multilatérales (FMI, BIRD et l’OMC) sont unanimes à condamner ces décisions et pensent qu’elles sont contre productives et mènent à la récession et à l’inflation et qui appauvriront tous les pays et en particulier les USA.

Que va penser l’opinion américaine ?

À l’évidence, le président américain n’a cure des réactions internationales, mais pire encore, il s’en nourrit pour asseoir sa politique construite autour de son slogan de campagne « Make America Great Again » (MAGA).

Les ripostes de ses partenaires commerciaux risquent de l’amener à prendre d’autres décisions douanières additionnelles qui feront entrer le monde dans une spirale de surenchères dont nul ne peut prévoir sa fin. Seule l’opinion américaine peut faire plier le président si les prix relatifs s’envolent et que la paupérisation s’installe durablement dans ce pays.

Dans ces conditions extrêmes, le président et ses conseils risquent de faire marche arrière et revenir à des décisions moins agressives et surtout plus rationnelles.