Dr Mourad GOUMIRI.
Comme membre fondateur de l’association des banques et des établissements financiers (ABEF), je me devais de raconter l’évolution négative de cette institution qui avait pour objectif principal de créer un espace de dialogue entre professionnels du système monétaire et financiers. En effet, la présidence de cette association était dévolue, après élection par ses pairs, à un P-DG de banque ou un établissement financier mais le poste stratégique de Secrétaire Général à un « fonctionnaire », normalement choisi parmi les cadres de la profession. Malheureusement, dans notre pays, les nominations sont toujours subjectives et souvent décidées par la « boîte noire » et feu Benkhalfa a été désigné, alors qu’il n’avait aucune compétence dans le domaine (technicien supérieur en maintenance ?). Ce dernier va considérer ce poste comme « un levier » pour arriver à un poste supérieur, ce qu’il a réussi à faire puisqu’il va occuper le poste de ministre des finances ! Ces communiqués et ses interviews, qu’il diffusait au nom de l’ABEF, étaient le plus souvent en contradiction avec la position de ses membres ce qui me faisait réagir assez violemment, je dois l’avouer et à chaque réunion du Bureau je demandais sa démission en vain !
Son départ de l’ABEF, pour un poste supérieur, nous a permis de remettre les « pendules à l’heure » c’est-à-dire, que toutes déclarations de l’association devaient être soumises préalablement à l’appréciation du Bureau. Il semble que le nouveau secrétaire général de l’ABEF semble vouloir rééditer les mauvaises habitudes prises antérieurement, en s’érigeant comme « patron » de l’association et en décidant seul des orientations et autres directives que les membres devaient entériner. Ce qui s’est passé, il y a quelques jours dans les relations commerciales algéro-espagnoles, est d’une gravité, sans précédent, tant politique, diplomatique et économique ! En effet, cette association s’est permise d’ordonner aux banques et établissements financiers de « geler » les domiciliations bancaires en direction de l’Espagne, sans autres formes ni instructions de la seule institution habilitée qui est la Banque d’Algérie !
Cette instruction du secrétaire général de l’ABEF, a créé un climat de confusion généralisé dans toutes les banques et établissements financiers, qui pour certains ont appliqué, à la lettre, cette instruction, pour d’autres l’ont rejeté car illégale et enfin pour d’autres l’ont gelé en attendant d’avoir des instructions légales d’une autorité habilitée (ministère des finances ou Banque d’Algérie). Cette situation kafkaïenne a obligé la Présidence de la république à publier un communiqué sévère en direction de l’ABEF, lui déniant toutes prérogatives légales pour légiférer ni même pour donner des instructions à ses membres, évitant ainsi d’accroître les tensions entre l’Algérie et l’Espagne et les mesures de rétention et de réciprocité qu’elle a commencé à mettre en œuvre, tout en portant le dossier au niveau des institutions compétentes de l’UE.
Il est donc temps de remettre cette institution sur les pieds et de lui rappeler ses prérogatives, conformément à la loi relative aux associations le stipule.
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