La dernière réunion algéro-tunisienne a mis en exergue le problème du commerce transfrontalier. En effet, la différence entre les prix relatifs, des deux côtés de la frontière, est significative et permet des gains substantiels pour les populations qui vivent dans la région la plus déshéritée de la Tunisie. Faut-il pour autant fermer les yeux sur ce trafic et ses conséquences sur le niveau des subventions affectées au soutien des pris dans notre pays ? Certains pensent que l’on doit être moins « intransigeants » dans les contrôles douaniers et permettre un niveau de « trafic supportable » ! D’autres préfèrent ouvrir des zones franches pour canaliser ce mouvement commercial. Bref, il est évident que la partie tunisienne souhaite que le commerce aux frontières soit « libre » pour permettre à leurs concitoyens de vivre de cette activité à la limite de la légalité voire prohibée. L’Algérie acceptera-t-elle ce « deal politique » et à quel niveau pour certains produits subventionnés, comme les denrées alimentaires, les carburants et autres produits sous pression ? A suivre !
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