La journée internationale de la presse a vu le Président de la république appeler à la création d’un syndicat de la presse pour structurer la profession et construire une plateforme de revendication mais en même temps une charte déontologique. Il est pour le moins curieux que cet appel provienne de la part du Président et non de la corporation, en effet, on se serait attendu que ce soit l’inverse. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire et ce syndicat devrait voir le jour bientôt suite à la demande présidentielle d’autant que le Président a donné des assurances sur sa disponibilité à prendre en charge les problèmes que vit le secteur (papier, imprimerie, publicité, fisc, salaires, formation, justice, numérisation…).
Pourquoi ce secteur vital n’a pas réussi à constituer un syndicat ? La question mérite un détour car ce syndicat avait vu le jour lors des réformes de la presse introduites sous le gouvernement de M. Hamrouche, qui avait « libéré » la presse privée. Entre-temps, plusieurs lois sur l’information se sont succédées et à chaque amendement des anciennes lois, l’espace médiatique s’est réduit pour ne laisser qu’une peau de chagrin. La confiance entre les pouvoirs publics et la presse est passée par des étapes en dents de scies, ce qui a mis l’organisation syndicale dans une situation de « deuxième zone » et le chacun pour soi est devenu de rigueur.
Cette descente aux enfers syndicale a été préjudiciable à la corporation qui a navigué à vue, jusqu’à la dernière loi sur l’information qui a été rejetée à trois reprises par le Conseil des ministres, pour manque de maturité, comme avoué par le Président lui-même. En effet, promulguer une loi sur l’information, sans la participation de l’organisation syndicale de la corporation, aurait été une gageure, dans le contexte actuel tant national qu’international et aurait suscité des « suspicions légitimes » dans la corporation. D’un autre côté, avec au moins 150 journaux (quotidiens et hebdomadaires), dans les deux langues (arabe et français), toutes spécialités confondues (généralistes, régionaux, spécialisés…), avec des tirages de 5.000 à 50.000 exemplaires, il est difficile de cerner l’influence de la presse algérienne sur les lecteurs et notamment du fait de l’absence d’instituts de sondage et l’institution de calcul de l’audimat.
La révolution médiatique internationale qui a bouleversé le paysage de l’information (numérisation, journaux électroniques, internet et réseaux sociaux…) a impacté la presse nationale qui devait en même temps se pérenniser et introduire les nouvelles technologiques pour ne pas disparaître. Cette situation s’est réalisée sans accompagnement d’un syndicat puissant devant faire remonter aux pouvoirs publics les revendications de la corporation. Il faut donc espérer un nouveau départ de la presse nationale, à l’aune de la nouvelle loi et du futur syndicat.
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