L’avant-projet de loi sur l’exercice du droit syndical vient de provoquer des réactions le moins que l’on puisse dire alarmantes de la part des syndicats en général. C’est le cas de l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta) et de la Confédération des syndicats autonomes (CSA). Ces deux structures fédérant plusieurs syndicats dans tous les secteurs économiques et de la Fonction publique ne veulent plus se laisser emporter dans un processus politique qui, selon eux, hypothèquera l’avenir de l’action syndicale.
Les 14 syndicats du CSA ont exprimé leur rejet, d’emblée, de ce projet de loi, soulignant que «leur exclusion reflète la volonté d’aller vers l’entrave du libre exercice syndical, le qualifiant également d’atteinte et de violation des droits acquis et reconnus par la Constitution algérienne», a signalé le vice-président de la CSA, Boualem Amoura. Idem pour l’Ugta, qui critique les deux projets de loi.
Le gouvernement, à travers le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Chorfa, a rappelé, à propos des deux projets de loi sur l’exercice du droit syndical, la prévention des conflits collectifs et le droit de grève que «ces deux projets visent à organiser l’exercice syndical, éliminer le cumul négatif qu’a connu le pays dans ce domaine et définir les modalités de création des syndicats et les conditions pour y adhérer», a-t-il assuré.
Mais cette assurance n’arrive pas à débloquer la situation au niveau des syndicats et de leurs structures fédérales qui rejettent sans ambages le contenu des deux projets de loi en question. Les syndicats sont unanimes sur cette question relative à l’exercice syndical et au droit de grève qui sont vus autrement du fait des révisions et les modifications apportées par le gouvernement en la matière. D’ailleurs, le communiqué de l’Exécutif souligne, dans ce registre, que «ce projet de texte, qui vient abroger et remplacer les dispositions de la loi n° 90-02 du 6 février 1990, relative à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des orientations du président de la République relatives à la consécration de mécanismes plus souples de dialogue social, consensuels, équilibrés et efficaces pour le règlement des conflits collectifs, visant à instaurer un climat favorable à la relance de l’économie nationale et à la préservation de la paix sociale».
Source: L’Expression.
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