Dr Mourad GOUMIRI.
La visite du secrétaire d’état américain à Alger aujourd’hui, est remplie de « messages », puisqu’elle intervient après celles de Tel-Aviv, de Jérusalem et Rabat, ce qui suppose qu’elle couronne une série de capitales, qui ont permis à ce diplomate de faire les « synthèses » requises dans ce genre d’exercice. Il est clair, que le fait que notre pays soit le dernier visité durant ce round, constitue à n’en pas douter, une visite particulière, dans la mesure où, les dossiers les plus sensibles y seront abordés et les attentes les plus importantes seront exprimées par le représentant de la diplomatie américaine. Quelles sont donc les réponses que notre pays est susceptible de lui apporter ? Dans le dossier de l’énergie, notre pays comme pour les autres pays exportateurs d’énergies, ont affirmé à l’unisson, qu’ils ne pouvaient remplacer les capacités russes même dans le moyen terme et qu’ils ne pouvaient augmenter substantiellement l’offre d’énergie sur le marché mondial, conformément aux décisions prises au sein de l’OPEP+. S’agissant de la réouverture du GME, via le Maroc, elle ne peut s’envisager, à moyen terme, qu’avec l’amélioration globale du climat diplomatique, politique et sécuritaire des relations algéro-marocaines. Reste, la réalisation du projet de gazoduc Algérie-Niger-Nigeria, qui représente pour notre pays, une revalorisation importante du parc de gazoducs qui alimente les pays de Sud de l’Europe et qui pourrait se compléter par son prolongement vers les pays nord européens à moindre coût. Le dossier du Sahara occidental sera certainement, au menu des discussions et notamment la déclaration de D. Trump en fin de mandat de la « marocanité de ce territoire », en contradiction complète avec toutes les résolutions onusiennes. Sans s’attendre à un revirement de l’administration américaine, à court terme, notre pays doit avoir la nouvelle position américaine sur ce dossier sensible pour notre pays. Pour ce qui concerne le conflit ukrainien, notre pays, en s’abstenant de voter un projet de résolution condamnant l’intervention russe en Ukraine, s’est positionné, dans un certain sens, tout en continuant à prôner le dialogue diplomatique dans la recherche de solutions dans les conflits. Enfin, sur dossier des relations bilatérales, l’ambassadrice, en poste à Alger, a déjà annoncé la couleur en déclarant « business is business » et donc les projets de coopérations seront consolidés voire développés. Attendons donc les déclarations finales qui vont sanctionner ces pourparlers, pour le moins cruciaux, pour l’avenir de nos relations avec les USA.
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