Comme tout le monde ne le sait pas, dans tous les ministères il existe dans leur organigramme une direction voire une direction générales des études. A quoi servent-elles ? En général, ces directions sont sensées produire des études, analyses et statistiques devant permettre aux ministères une prise de décision, dans un certain nombre de questions et interrogations, sur des bases scientifiques et les lus proches de la réalité que vivent les secteurs. Les décrets présidentiels portant organisations, missions et prérogatives des ministères, ces éléments sont clairement définis et permettent à leurs titulaires d’évoluer dans un espace régi par un texte réglementaire relativement large, ce qui permet d’introduire l’initiative et les instructions que les ministres souhaitent ajouter. C’est ainsi que le nouveau ministre du commerce vient de décider d’une étude spécifique relative aux prix mondiaux des produits importés par notre pays. Cette instruction, au demeurant salutaire, pose cependant un problème dans la mesure où, de pareils études auraient dû être comprises dans le travail quotidien d’un pareil ministère ! Qui mieux que ce ministère est fondé à analyser le marché mondial et les bourses des différents produits et notamment ceux massivement importés dans notre pays par les entreprises publiques et privées (céréales, légumes secs, lait, sucre, café, thé, viandes…) ?
Il évident que ses structures, au sein des ministères, produisent des études et analyses nécessaires aux ministères à la prise de décision mais elles ne sont pas largement publiées et surtout elles ne sont pas considérées comme utiles puisque le ministre du commerce, vient d’en commander une spécifique qui ne semble donc pas se réaliser automatiquement ! En d’autres termes, le programme d’études et analyses des directions sont aléatoires et attendent une décision ministérielle pour être lancée. Quant à leur publication et leur diffusion au niveau national (opérateurs, centre de recherche, université, administration centrale et locale…) et international (institutions, organisation, entreprise…) il est évident qu’elles sont absentes, désuètes, restrictives voire interdites. La qualité et la pertinence des études et des analyses sont un autre problème qui tranche avec celles produites par les autres organismes étrangers et bien souvent les opérateurs préfèrent utiliser celles qui viennent d’un autre pays.
Si on agrège l’ensemble des directions des études de tous les ministères, alors on se rend compte du désastre au niveau national, puisque la production est importante mais non utilisée et pas toujours diffusée et donc ne sert pas à la prise de décision ni à l’anticipation et donc ne permet pas de prendre en charge les problèmes sectoriels ni ceux intersectoriels, enfin nationaux. Il est donc temps de revoir les programmes des directions des études de tous les ministères, de dresser un programme annuel, de définir des critères qualitatifs, d’assurer une large diffusion, d’organiser l’intersectorialité et enfin de les prendre en ligne de compte dans la prise de décision plutôt qu’elles ne finissent dans les fonds de tiroirs comme c’est le cas, pour beaucoup actuellement.
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