Souffrant d’une instabilité chronique depuis des lustres, la régie publicitaire publique ANEP a vécu, ce mercredi, un nouveau changement à sa tête qui pourrait augurer de lendemain plus ou moins ou heureux pour la presse algérienne.
L’Agence nationale de communication, d’édition et de publicité fait, souvent, l’objet de vives critiques des médias privés en raison d’une politique de distribution de la manne publicitaire jugée impartiale.
Et l’arrivée en octobre 2021 de Sihem Derardja avec un profil atypique pour la profession, puisqu’elle est diplômée en économie douanière et fiscale, n’a, finalement pas été pour arranger les choses. Les mêmes problèmes ont continué à être posés par les professionnels de la presse jusqu’à son limogeage ce mercredi par le ministre de la Communication.
Considérée comme un héritage du règne d’Ammar Belhimer, Sihem Derardja a été remplacée par une figure de la télévision publique, Messaoud Alghem. Jusque-là directeur général adjoint de l’EPTV, celui-ci a été installé par le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, en qualité de président-directeur général de l’ANEP.
« Suite aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le ministre de la Communication M. Mohamed Laagab, a présidé, mercredi 6 mars 2024, une session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’Agence nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP), en présence des membres du Conseil d’administration et du Commissaire aux comptes », précise un communiqué du ministère de la Communication.
« A l’issue de l’examen et de l’évaluation de la situation de l’entreprise », le ministre de la Communication a mis fin aux fonctions de la PDG de l’ANEP, Mme Derardja. « L’Assemblée générale a approuvé la décision de nomination de M. Messaoud Alghem en qualité de Président Directeur Général de l’entreprise », précise la même source.
Ce nouveau changement à la tête de l’ANEP augure-t-il d’une nouvelle ère dans la gestion de la manne publicitaire publique ? Quel effet peut-il avoir sur le monde de la presse qui ne cesse de se plaindre d’une distribution sélective de la publicité étatique ? Assisterons-nous à plus d’équité dans sa répartition ?
Certes, on ne connait pas pour le moment les motifs qui ont présidé à ce remplacement. Il reste que l’essentiel pour la corporation est dans ce qui adviendra de la manne publicitaire publique. Attendons de voir plus clair.
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