L’ouverture de la rencontre s’est déroulée en présence du ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, du secrétaire général du ministère de la Justice, Mohamed Regaz, du directeur général des Douanes, Noureddine Khaldi, et du premier président de la Cour suprême, Taher Mamouni.
Intervenant à l’entame de la rencontre, première du genre à l’échelle nationale, le ministre des Finances a mis en exergue la relation de coopération établie entre le secteur de la justice et la Direction générale des douanes (DGD), saluant le rôle de cette dernière et ses efforts en matière de protection de l’économie nationale contre les différents types de crimes.
Cette rencontre « se veut un exemple de l’esprit de coopération et de coordination caractérisant les relations entre les deux dispositifs », a estimé M. Kassali, souhaitant l’organisation future d’autres rencontres centrales et locales pour « consacrer une communication permanente entre les deux parties pour mieux coordonner, et partant lutter efficacement contre le crime économique et préserver les intérêts du Trésor public ».
Dans une allocution, lue en son nom par le secrétaire général du ministère de la Justice, le ministre de la Justice, garde des sceaux, Abderrachid Tabi a souligné l’importance de renforcer l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de moderniser les méthodes de travail à l’administration des douanes, ce qui permettra de « protéger notre économie contre les pratiques contraires aux législations et réglementations mises en place par l’Etat en vue d’améliorer le climat des affaires et de l’investissement et de lutter contre les différentes formes du crime économique tel que défini dans la Constitution de 2020 ».
Les Douanes sont un « partenaire efficace » du secteur de la Justice dans le domaine de la protection de l’économie nationale, notamment dans la lutte contre la contrebande, le blanchiment d’argent et le trafic de drogue, a affirmé M. Regaz.
Il a souhaité que cette rencontre sorte avec des solutions efficaces aux problématiques et préoccupations découlant parfois de l’activité sur le terrain des deux dispositifs en matière de règlement des contentieux douaniers, précisant que le but était de « hisser la coordination au niveau escompté ».
APS.