Dr Mourad GOUMIRI.
La décision algérienne de faire parvenir des moyens humains et matériels (terrestres et aériens) pour combattre les feux de forêt qui se sont déclenchés à l’Est de la Tunisie, est une preuve par trois que les pays du Maghreb peuvent mutualiser leurs moyens en vu de combattre une catastrophe qui touche l’un de nos pays, surtout si cette dernière se situe dans les zones frontalières. Cette évidence, n’est plus à démontrer mais malheureusement, l’invasion et le partage du Sahara occidental par l’armée marocaine et mauritanienne en 1975 (les accords de Madrid), après que l’Algérie ait refusé de prendre part à ce dépeçage abject (le Maroc lui ayant proposé de prendre un couloir sur l’Atlantique) et défendait le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément à toutes les résolutions onusiennes et au droit international, en a voulu autrement.
Le conflit armé, déclenché par le Polisario, soutenu par l’Algérie, qui s’en est suivi, a failli dégénérer en guerre entre le Maroc et l’Algérie, la deuxième après celle de la « guerre des sables » de 1963. La Mauritanie, maillon faible de la région, après un coup d’état, est sorti de ce bourbier et évacué la portion que lui a cédé le Maroc, ce qui a permis à l’armée marocaine d’occuper le reste du Sahara occidental jusqu’à la frontière mauritanienne. Depuis cette date, les relations algéro-marocaines, qui n’ont jamais étaient bonnes historiquement, même avant l’indépendance, ont évolué pour le meilleur et le pire, avec le pire moment d’Amgala I et II et un moment magnifique, lors de la rencontre tripartite (Maroc, Algérie et Arabie Saoudite) à la frontière des deux pays (colonel Lotfi) et ensuite la signature, en grande pompe, de la création de l’UMA (l’Union du Maghreb Arabe), en Algérie (Zeralda) avec la présence des premiers responsables des cinq pays (Algérie, Tunisie, Maroc, Mauritanie et la Libye).
Depuis cette date, à nos jours, les relations n’ont cessé de se détériorer, jusqu’à la rupture complète radicale aujourd’hui, sans qu’une perspective de rapprochement ne se dessine même dans les rêves, chaque pays campant sur ses positions, qu’il considère comme « seules légitimes ». Certes, dans cette affaire, le Maroc joue très gros, puisqu’il joue le royaume chérifien tout entier, ce qui n’est pas le cas de l’Algérie et toutes médiations sont rejetées par les deux pays. Stade suprême de l’escalade, le Maroc normalise ses relations avec Israël, pensant trouver un « allié fidèle » et un pourvoyeur de finances et d’armements. Cette décision historique, largement réprouvée par une large partie de la population, n’est pas sans conséquences sur le futur des relations maghrébines ou ce qui l’en reste, la Libye étant en proie à une guerre civile et risque la partition, après avoir été « libérée » par la France des frasques de son dictateur.
Est-il donc possible de rêver qu’il reste encore une fenêtre d’apaisement et de réconciliation entre les pays du Maghreb ou bien sommes-nous condamnés à l’affrontement inévitable ? Entretemps chaque pays, de son côté, signe des alliances éphémères, qui internationalisent le conflit, au profit des pays étrangers qui nous vendent leurs armes, les plus sophistiqués à coup de milliards de US$. Pourtant, l’exemple de l’aide algérienne à la Tunisie, pour éteindre ses feux de forêt et là pour nous donner de l’espoir.
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