EDITO.

Dr Mourad GOUMIRI.

mouradgoumiri@gmail.com

Enfin, les USA et Russie ont décidé de mener des pourparlers le 10 Janvier sur l’élargissement de l’alliance atlantique à l’Ukraine. En effet, depuis quelques semaines la Russie a commencé par amasser des troupes et du matériels militaires aux frontières russo-ukrainiennes, en prévision d’une possible invasion de son voisin, ce qui démontrait que la Russie était prête à opter pour une solution armée à ce conflit et en même temps, elle montrait sa détermination sur la question. En fait, la Russie s’oppose à tous élargissements des moyens militaires de l’OTAN à sa frontière avec l’Ukraine et à l’installation de bases militaires américaines dans les pays de l’ex-espace soviétique. La Russie réclame des « garanties de sécurité » que l’OTAN ne s’élargira pas en ex-URSS et surtout en Ukraine. Ces garanties devront être, selon Moscou, consignées dans un traité qui leur donneront un caractère juridique. Il faut rappeler que l’OTAN a refusé de fermer sa porte à Tbilissi et à Kiev mais simplement de facto gelé le processus d’adhésion. C’est donc dans cette atmosphère électrique que les négociations vont se dérouler à Genève en début d’année 2022, entre l’OTAN et les USA d’une part et la Russie d’autre part, l’Ukraine n’étant pas associée.