Dr Mourad GOUMIRI.
La publication par l’office national des statistiques (ONS) des premiers résultats de ses enquêtes sur le recensement de la population, ne semble pas susciter une attention particulière des médiats, des analystes, des pouvoirs publics et des porteurs d’opinion. Pourtant, les résultats de ce recensement me paraissent fondamentaux pour les dix prochaines années, dans tous les domaines, économique, social, environnemental, culturel, spatial, administratif, prospectif et comportemental. En effet, comment pouvoir projeter toutes ces variables, dans les dix prochaines années, de manières à répondre aux besoins sociaux, sans cette base de données ? Comment cesser la « navigation à vue » et la gestion « au jour, le jour », pour tendre vers planification assumée des politiques publique ? Il est donc d’une extrême importance que les tendances qui se dégagent du recensement soient prie en compte dans tous les domaines et qu’elles soient intégrées dans toutes les décisions et notamment celles stratégiques. En l’absence d’une autorité planificatrice, les résultats de ce recensement devront faire l’objet des plusieurs séminaires, journées d’études, au plus haut niveau de l’état, de manière à ce que toutes les institutions, les entreprises, les administrations (centrales et locales), puissent intégrer, dans leur activité et attribution, ces données essentielles à la cohérence des politiques publiques. Il serait dommageable que ce recensement reste inexploité ou mis dans les tiroirs de la bureaucratie.
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