C’est demain qu’aura lieu le débat ultime entre K. Harris (59 ans) et D. Trump (78 ans) à Philadelphie (Pennsylvanie) dans le cadre des élections présidentielles américaines du 5 novembre 2024. Les deux candidats ont chacun apporté avec eux un sénateur comme trophée politique, le sénateur J. Kennedy Jr pour D. Trump et D. Cheney (ancien vice-président de J. W. Bush) pour K. Harris. Ce « face à face de la mort » s’avère être crucial du fait que les derniers sondages donnent un coude à coude dans les intentions de vote, même si un léger avantage est inscrit au compteur de la candidate démocrate de quelques milliers de voix. C’est dire que l’erreur politico-médiatique n’est pas permise car des millions d’américains des deux bords seront accrochés à leurs médias, pour un duel de 90 minutes diffusé par la chaîne ABC dès 21 heures (GMT).
Deux visions du monde diamétralement opposée
Les deux candidats s’opposent sur tous les sujets de politique intérieure comme pour la politique extérieure. K. Harris, femme provenant d’une minorité noire et indienne, a été la vice-présidente « cachée » de J. Biden, après avoir fait une carrière de magistrat (procureur) qui ne l’a pas mis sur les feux de la rampe. A l’inverse, D. Trump, blanc, homme d’affaires milliardaire et ancien président des USA a construit sa notoriété (bonne ou mauvaise). Dans tous les domaines de la vie publique, les deux candidats vont proposer des solutions opposées (émigration, sécurité, emploi, santé, inflation, dette fédérale, avortement…) voire contradictoires. Au niveau de la politique étrangère, le même scénario est de rigueur sur les sujets brûlants comme la guerre en Ukraine, celle de Gaza ou les politiques isolationnistes (America first), ce qui présage de joutes médiatiques intenses voire clivantes, chaque camp aiguisant ses arguments.
La place des médias dans les élections présidentielles
Les médias lourds américains sont hostiles au candidat républicain depuis fort longtemps, à part Fox news, ce qui risque de peser lors du vote mais d’un autre côté, cette haine peut mobiliser un électorat additionnel de l’Amérique dite profonde qui est insensible au diktat médiatique. A l’évidence, si la différence de voix est aussi faible, entre les deux candidats, les médias seront susceptibles de faire basculer l’élection, en focalisant leurs attaques sur les différents démêlés judiciaires que traîne D. Trump devant plusieurs tribunaux. Le débat de demain sera, à plus d’un titre, passionnant et palpitant.
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