Le président du Conseil d’administration (PCA) de l’Union arabe des engrais (AFA) et PDG du groupe « Asmidal » (filiale de Sonatrach), Heouaine Mohamed Tahar, a affirmé qu’un travail était en cours pour accorder la priorité aux échanges interarabes en ce qui concerne les engrais produits dans les pays arabes, au regard d’une conjoncture internationale marquée par la rareté des matières premières et la flambée de leurs prix.
« Nous aspirons à tisser une coopération plus étroite entre l’Union arabe des engrais et les entreprises de fabrication des engrais en Algérie, et à bénéficier des expériences des entreprises affiliées à l’AFA dans le cadre des échanges interarabes », a affirmé M. Heouaine lors d’un point de presse qu’il a animé en marge du 34e Congrès technique international de l’AFA.
Il a en outre souligné que l’Algérie « jouit d’une position géostratégique qui lui permet d’accéder aux marchés arabes, africains et européens ».
Plusieurs accords devraient être signés entre les différentes entreprises affiliées à l’AFA et des entreprises nationales, a-t-il fait savoir.
En ce qui concerne la production de l’engrais azoté « Urée 46 » en Algérie, le même responsable a indiqué que le marché national était couvert par une production de plus de 3 millions de tonnes/an, alors que les besoins nationaux en cette substance ne dépassent pas les 200.000 tonnes, ce qui crée un surplus pour l’exportation.
Dans le but d’améliorer la production de phosphate, d’azote et d’engrais organiques, M. Heouaine a mis en avant les efforts de l’entreprise « Asmidal » visant à satisfaire la demande sur le marché national.
En 2020, l’entreprise n’a produit qu’environ 25.000 tonnes, avant de voir sa production passer à 75.000 tonnes en 2021. Cette production devrait atteindre 150.000 tonnes d’ici à fin 2022, ce qui permettra de se diriger vers l’exportation.
Les efforts se poursuivent à travers des investissements lancés en partenariat avec le groupe de Manadjim El Djazair (MANAL) et le partenaire chinois en matière d’engrais phosphatés, et avec le partenaire « Madar » pour les autres engrais, a-t-il souligné.
Le secteur des engrais contribue à la diversification de l’économie nationale et à la réalisation des revenus en devises pour l’Algérie, en satisfaisant, à court terme, tous les besoins nationaux, ajoute le même responsable.
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