La dernière sortie médiatique du Président français relative à l’Ukraine dans laquelle il déclare « ne pas exclure la possibilité d’envoi de troupes françaises », n’est pas anodine et ne relève certainement pas d’un « cocorico français », même si le coq est le symbole de la France ! C’est, bien au contraire, une déclaration qui relève de la lucidité de la réalité militaire du conflit, qui est entrain de basculé au profit de l’armée russe. La guerre que « la Russie ne doit pas gagner » ou celle que « l’Ukraine ne peut pas perdre » est tout bonnement pliée, selon tous les experts militaires occidentaux sérieux, après une analyse exhaustive sur le terrain. Ceux qui claironnaient sur tous les médias complaisants, qu’ils feraient la guerre contre la Russie « jusqu’aux derniers ukrainiens », ont vu juste, dans la mesure où, au-delà de la rareté des armes et des munitions, l’armée ukrainienne manque cruellement d’hommes.
La position occidentale sur le dossier ukrainien.
Si tous les pays occidentaux soutiennent sans réserve l’Ukraine, dans ce conflit, au début, les USA ont clairement affirmé qu’ils n’enverront pas de troupes américaines ni otaniennes combattre aux côtés de l’armée ukrainienne. Cette position est réitérée à chaque reprise par le Président J. Biden, pour ceux qui ne l’aurait pas bien compris ! Les pays de l’UE, l’Allemagne en tête, tiennent le même discours inlassablement, craignant l’escalade et se contentent de l’envoi d’armes et de munitions conventionnelles, lorsqu’elles sont disponibles. Malgré les centaines de milliards d’US$ d’armements déversés par les pays occidentaux aux ukrainiens, la contre-offensive promise n’a pas atteint ses objectives et s’est transformée en une défaite militaire cuisante (Berezina). L’envoi d’armes sophistiquées nouvelles (avions, missiles, artilleries, drones, renseignements…) est toujours bloqué du fait de l’obligation impérative de l’accompagner par des « techniciens » occidentaux capables de les faire fonctionner sur le terrain des opérations.
Les lignes rouges à ne pas franchir.
La Russie sait très bien que des militaires occidentaux, en nombre réduit, aident l’armée ukrainienne à différents niveaux mais estime que la masse critique n’est pas atteinte malgré les pertes qu’ils lui infligent. Elle considère qu’au cas où son territoire est agressé, elle se servira de ses armes nucléaires tactiques pour le défendre. Les occidentaux, de leur côté, se gardent bien de fournir à l’armée ukrainienne des armes de dernière génération, capables d’atteindre le territoire russe, ce qui ferait d’eux des cobelligérants. C’est donc dans cette étroite marge de manœuvre que le conflit évolue, au profit de la Russie qui, dès lors, n’éprouve plus le besoin d’ouvrir des négociations avec l’Ukraine mais attend de négocier avec les USA.
Les opinions publiques et les élections.
Si en grande majorité les opinions publiques occidentales, ont soutenues leur gouvernement, au début du conflit que l’on promettait court et victorieux, aux vues des résultats sur le terrain militaire, elles deviennent de plus en plus réfractaires, compte tenu de ses impacts internes sur leur situation économique et sociale. Les élections présidentielles, législatives, européennes, dans les pays occidentaux et en particulier aux USA (D. Trump J. Biden), montrent des signes avant-coureurs, d’une montée des extrêmes-droites ou de courants politiques isolationnistes, farouchement opposés aux aides massives à l’Ukraine, sans perspectives de négociations et au détriment de leur propre situation économique.
Le retour à Munich.
C’est donc ce contexte que la dernière déclaration d’E. Macron s’inscrit, en d’autres termes que feront les européens au cas où l’Ukraine s’effondrerait. Il brise une certaine somnolence européenne devant une défaite avérée et ose même de parler de « lâcheté ». La réaction européenne ne s’est pas faite attendre, puisqu’à l’unisson, les pays de l’UE ont rejeté la possibilité d’envoi de troupes européennes en Ukraine. Mais il relance le débat sur l’Europe de la défense qui n’a jamais été entamé comme celui d’ailleurs des relations de défense et de sécurité avec les USA qui sont beaucoup plus inquiets par la montée en puissance de la Chine que de la défense des européens. Le symdrome de Munich ressort des livres d’histoire !
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