On est en droit de se poser la question. Depuis que les plus hautes autorités de l’État ont donné leur feu vert, force est de constater qu’à Bejaia ont est toujours au stade des négociations avec les villageois voisins du projet minier. C’est dans ce cadre qu’une nouvelle réunion de concertations a été organisée en vue de se rapprocher des citoyens de la région afin de les sensibiliser et de les rassurer quant à la mise en oeuvre de cet important projet, notamment les résultats attendus, notamment le développement local et créer des opportunités d’emploi pour les populations de la région. Afin de permettre à toutes les parties concernées de s’exprimer sur ce projet, notamment les citoyens, les cadres et les chercheurs de l’université Abderrahmane Mira, le chef de l’exécutif a initié un rendez-vous avec les citoyens en présence du représentant de la société mixte algéro-australienne WMZ, ainsi que des
cadres concernés par le projet. Le chef de daïra d’Amizour, les présidents des Assemblées populaires communales d’Amizour et de Tala Hamza, le chef de la daïra de Tichy, membres du comité multidisciplinaire mis en place dans le cadre du projet d’exploitation de la mine de zinc et de plomb et les représentants d’associations locales, ont pris part à cette rencontre, animée par des professeurs d’université, des chercheurs de diverses disciplines dont la physique, l’anthropologie, la psychologie, a indiqué un communiqué de la wilaya de Béjaïa, précisant qu’après avoir écouté les représentants des associations, le wali les a rassurés pour ce qui est de leurs préoccupations et inquiétudes, notamment en matière de protection de l’environnement, tout en justifiant son inquiétude pour leur santé et réitérant le fait que toutes les mesures avaient été prises. Les études nécessaires afin d’évaluer l’impact environnemental de l’exploitation de la mine et la méthode d’exploitation, qui a été choisie et approuvée, sont compatibles avec les exigences environnementales et la spécificité de la mine. Le chef de la daïra de Tichy a, pour sa part, rappelé que les études liées aux impacts sur l’environnement et celles rattachées aux risques ont été approuvées par les ministères de l’Environnement, et de l’Intérieur. Intervenant à nouveau, le wali a mis l’accent sur l’importance du projet, qui offrira des opportunités d’emploi aux diplômés universitaires et des centres de formation professionnelle, en accordant environ 700 emplois directs et
4 000 postes indirects, sans compter l’impact positif sur le développement économique de la région. L’exploitation de la mine de zinc de Tala Hamza, daïra d’Amizour, devait démarrer il y a plus d’un an. Après de longues années d’attente, le ministère de l’Industrie et des Mines avait délivré une autorisation d’exploitation à la Western Mediterranean Zinc Spa (WMZ), un joint-venture créé en 2006. Mais c’était compter sans l’opposition des citoyens de la région qui craignaient pour leur santé, soutenus par des associations environnementales qui mettaient en avant l’aspect écologique. La réserve du gisement de zinc et plomb d’Amizour est estimée à quelque 68 millions de tonnes. Une convention a été signée entre la société australienne et l’université de Béjaïa. Une équipe de travail avait été mise en place, afin de mettre le projet en conformité avec les normes internationales de protection de l’environnement. Il est utile de rappeler que la relance de ce projet est devenue effective depuis que l’Algérie a approuvé officiellement son exploitation. Cette «décision» a ainsi ouvert la voie à la délivrance du permis d’exploitation minière qui sera accordé par l’état. Le contrôle de la société en charge du projet plomb et zinc d’Oued Amizour est revenu à la partie algérienne, conformément à la règle du 51/49, avait indiqué le ministère de l’Energie et des Mines.
Dans le même communiqué, le ministère avait annoncé, également, que les actionnaires, à travers leurs représentants au niveau du conseil d’administration de la société mixte, «ont décidé de passer à l’exploitation minière, conformément à l’étude de faisabilité du projet, approuvée dans le respect des règles édictées par les exigences liées à la préservation de l’environnement». Ce projet structurant revêt un caractère «stratégique» pour le pays, de par son potentiel minier exploitable, estimé à 34 millions de tonnes pour une production annuelle de 170 000 tonnes de concentré de zinc, est-il souligné.
Ces chiffres confirment, selon le ministère de l’Énergie et des Mines «l’importance» du projet qui va permettre de réduire la facture d’importation, par la satisfaction des besoins nationaux et l’augmentation des recettes en devises, par l’exportation de l’excédent de la production.
Source: L’Expression.
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