Depuis plus d’une dizaine d’années, dans tous les forums internationaux, le concept de Sud global circule sans qu’une stricte définition ne soit disponible. Chacun manille ce concept à son avantage ou à l’inverse pour décrire une réalité géopolitique qui prend de plus en plus de considération. Pour certain, ce concept est à mettre en contradiction avec le monde occidental essentiellement incarné par les USA et les membres du G7. Pour d’autres, il incarne les pays dits émergents (la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Iran, la Russie…) que l’on retrouve dans la configuration du concept des BRICS +.
Le Sud global : Une configuration en gestation ?
A l’évidence, ce concept n’est pas strictement géographique puisqu’il englobe des pays de l’hémisphère Nord (la Chine, la Russie, l’Inde…) comme celui du Sud (le Brésil, l’Argentine, l’Indonésie…). Il n’est pas non plus essentiellement politique puisque les pays qui le composent ne sont pas tous du même bord idéologique politique (démocratie, libéralisme, autocratie…). Un lien les rassemble tous, c’est qu’ils refusent un monde unipolaire sur lequel règne un seul pays, les USA et ses affidés occidentaux (l’Europe, le Japon, l’Australie…) ! Les pays du Sud global revendiquent tous un monde multipolaire et une place à part entière dans la gestion des relations internationales, même si leur lecture de cette revendication n’est pas toujours convergente.
La redistribution des cartes géopolitiques.
Les institutions internationales, nées après la seconde guerre mondiale (ONU, BIRD, FMI, GATT-OMC) ne sont plus en mesure de représenter le monde en évolution qui sévit aujourd’hui. Dès lors, ils demandent ou bien leur transformation intérieure, ce que refusent les pays occidentaux qui les contrôlent, ou bien la création d’autres institutions multilatérales nouvelles pour contourner les anciennes et échapper à leur emprise. Ce bras de fer international devient de plus en plus violent, des deux côtés et arriver à un compromis devient de plus en plus difficile tant les positions de départ sont divergentes.
Confrontation ou négociation ?
Pour l’heure chaque camp reste sur ses positions et tente de consolider ses thèses mais il est sûr que seule deux possibilités sont à prévoir, soit une négociation globale soit une confrontation totale. Personne n’a intérêt à une confrontation mais tout le monde d’y prépare comme possibilité inéluctable. Cependant la négociation nécessite des concessions de la part des deux camps, ce que personne n’est prêt à accepter. Une chose est certaine, c’est que personne ne veut venir à la table des négociations en position de faiblesse. C’est l’enjeu de la prochaine décennie.
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