Entrant dans sa troisième année, la guerre entre la Russie et l’Ukraine semble plier pour les uns, non encore décisive pour les autres. Les Occidentaux ont inventé un nouveau concept militaire pour masquer la réalité du terrain.
Il s’agit du verbe « grignoter », qui est utilisé en boucle pour enregistrer les avancées russes sur tous les fronts. Les experts considèrent que les Russes ont conquis quelque 20 % du territoire anciennement ukrainien et qu’ils continuent à progresser « doucement, mais sûrement », ce qui aura son poids lors des futures négociations.
D’autant plus, que vient s’ajouter à cette équation un invité inattendu en la personne du président nord-coréen, en effet, c’est quelque 10.000 à 20.000 hommes que la Corée du Nord vient de mobiliser pour venir en aide à la Russie. Cette quantité, non négligeable, va permettre aux troupes russes de « souffler » un peu et d’envisager d’autres offensives sur le théâtre des opérations.
Il s’agit bien évidemment de l’arrivée de D. Trump au pouvoir le 20 janvier 2025, lui qui déclarait pouvoir mettre fin à cette guerre en 48 heures ! Mais la question essentielle est de savoir au détriment de qui ? A priori, c’est l’Ukraine qui va subir le plus de déconvenues du fait de l’impossibilité de l’UE de remplacer l’effort de guerre américain.
En d’autres termes, D. Trump a toutes les cartes en mains pour peser de tout son poids sur l’issue de cette guerre ! Annonçant clairement que le centre de ses préoccupations n’est pas l’Ukraine, mais la Chine; le futur président américain va bouleverser tout l’édifice construit par ses prédécesseurs démocrates même si ces derniers ont accordé des aides financières et militaires considérables avant leur départ du pouvoir.
Tout indique que le président D. Trump va marquer la géopolitique du monde durant son mandat et en particulier la guerre en Ukraine. Ses relations avec V. Poutine sont respectueuses et il les espère constructives, c’est-à-dire bonnes pour les intérêts américains. Pour V. Poutine, les USA ont été dans cette guerre, l’élément déterminant qui a bloqué toutes les négociations antérieures (Minsk I et II) et en particulier le renforcement de l’Otan à ses frontières.
Une négociation est donc possible avec D. Trump sur la base d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et la récupération des territoires conquis, Crimée incluse. Quand on connaît l’aversion du président américain envers l’Otan, il est donc probable qu’un deal peut être envisagé. Quant à l’UE elle s’alignera après avoir protesté
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