La déclaration du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est une véritable abdication dans le sens où il accepte de perdre une partie de son territoire (18 %) contre un arrêt des combats et des garanties de l’OTAN pour la sécurité du reste de son territoire.
Ce revirement est certainement dicté par la réalité sur le terrain militaire, mais également en vue de l’investiture du président Donald Trump le 20 janvier 2025. En effet, ce dernier avait déclaré « régler ce conflit en 48 heures » lors de sa campagne électorale, ce qui se réalisera par la concession des territoires conquis par l’armée russe.
Malgré l’aide massive de Joe Biden à l’Ukraine, évaluée à 70 milliards de dollars US, l’armée ukrainienne n’a pas pu inverser le rapport de force, et chaque jour l’armée russe gagne du terrain et détruit un peu plus le potentiel en hommes et en matériel de son armée. En outre, l’économie russe, mise en situation de guerre, semble relever le défi et même enregistrer des taux de croissance appréciables.
La grande perdante dans ce conflit est l’UE, qui se retrouve dans l’impossibilité de suppléer le revirement des USA et qui refuse en même temps de s’engager plus en avant dans ce conflit. Cette position intenable a conduit certains pays, et non des moindres, à rechercher la fin des hostilités, même si perdent la face au niveau national et international.
L’Ukraine va devoir affronter le coût de la guerre en hommes, en matériel et en dévastation de son territoire pour finalement perdre une partie de son territoire. À l’inverse de la Russie qui a également perdu beaucoup d’hommes et de matériel, mais qui a atteint ses objectifs de guerre, à savoir la récupération des territoires revendiqués.
La question qui se pose est de savoir si ce conflit aurait pu être évité avec les accords de Minsk I et II de 2012 ? Cette victoire russe va également redistribuer les cartes de la géopolitique mondiale et construire des alliances inédites antérieurement.
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