Après plusieurs années d’interdiction d’importation de véhicules et le démantèlement des concessionnaires, une décision de possibilité d’importation de véhicule, par des particuliers, a été permise, par les autorités, à condition express qu’il ait moins de… trois ans d’âge ! Qui a décidé de cette condition de 3 ans et pourquoi pas un an ou cinq ans ? Un véhicule de nos jours peut rouler 15 à 20 ans, sans compter d’un kilométrage indéfini, à condition que les conditions techniques soient respectées, attestées par une autorité publique qualifiée (services des mines).
La peur de voir notre pays être envahi par des véhicules « réformées », a été l’argument massue pour définir une date buttoir et celle de 3 ans a été retenue. Or, les véhicules importés doivent subir un contrôle technique à leur entrée sur le territoire nationale en plus d’un contrôle technique chaque année qui lui permettent de circuler. En cas, d’anomalies avérées à l’entrée ou après son entrée, ce véhicule est interdit de circuler et mis en fourrière ! Cet argument est donc inconsistant sauf à considérer que le contrôle technique à l’entrée et après soit défaillant, ce qui remet en cause les autorités publiques chargées des vérifications. En outre, l’hécatombe des accidents de la circulation nous indique que à 80 % , ces derniers sont d’origine de comportements humains.
Cette règle, de moins de trois ans, a eu pour résultat de favoriser la corruption tant internationale (trafic des numéros des châssis) que celle nationale (service des cartes grises) pour satisfaire à cette règle même si le véhicule a trois ans et … un jour ! Les services des mines deviennent un centre de corruption lucratif pour les fonctionnaires qui exercent en son sein et toutes les mesures pour les neutraliser sont vaines. Sans compter que cette décision est attentatoire à la liberté des citoyens à choisir le véhicule qu’il préfère et le prix qui souhaite payer.
Il est donc indispensable de revenir sur cette décision, en l’étendant à au moins dix ans d’âge, tout en renforçant les services techniques de contrôle pour interdire l’entrée de véhicules impropres à la circulation. Une extension de cette date butoir va permettre une fluidité sur le marché de l’automobile (neuf et d’occasion), une baisse des prix relatifs et une diminution de la corruption. L’Algérie reste le seul pays au monde où, en vieillissant, un véhicule prend de la valeur !
La Cour pénale internationale (CPI) a émis, jeudi 21 novembre, des mandats d’arrêt visant le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de ...
La Banque mondiale, dans son dernier rapport sur l’économie algérienne (Automne 2024), met en lumière le potentiel important du pays pour développer ses exportations hors ...
L’Algérie a appelé, lundi 18 novembre , la communauté internationale à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du Soudan, tout en exigeant une condamnation ferme ...