Que les choses soient claires, un compromis entre le parti républicain et la Maison-Blanche sera trouvé in extrémis, avant la date butoir du mois du 15 juin 2023 ! Mais à quels prix, c’est la véritable question, à un an et demi des présidentielles américaines. Ce n’est pas la première fois que ce spectacle a lieu aux USA. Déjà, sous la présidence B. Obama, ce scénario est arrivé du fait de la construction constitutionnelle de ce pays qui donne au Congrès américain le droit de fixer le niveau d’endettement intérieur (39.000 milliards d’US$) à ne pas dépasser. Dès lors, si la majorité sénatoriale est de la même couleur politique que le Président, ce dernier obtient toutes les rallonges budgétaires qu’il demande alors que dans le cas contraire, il est obligé de négocier c’est-à-dire de faire des coupes budgétaires dans ses politiques publiques internes et externes. C’est donc ce qui se passe aujourd’hui, où le Congrès américain est à majorité républicaine, avec un Président démocrate, ce qui oblige ce dernier à « négocier » avec le chef de file de la majorité républicaine au Congrès. Dans un environnement entièrement concentré sur les élections présidentielles de novembre 2014, avec un possible affrontement entre J. Biden et D. Trump, puisque J. Biden a annoncé sa candidature (sûr de sa réélection aux primaires). Or, l’un des points forts de sa campagne sera entièrement construit sur ses performances économiques et sociales, de son premier mandat d’où son slogan électoral « Let’s finish the job ». Donc, les républicains, en exigeant du président actuel de procéder à des coupes substantielles dans ses programmes économiques et sociaux, veulent le pousser à s’aliéner une grande partie de son électorat. C’est la condition sine qua non pour que les républicains acceptent un déplafonnement de la dette fédérale et le paiement du fonctionnement de l’administration (hors de la défense et des pensions de retraites des vétérans). C’est dans ce jeu « d’ombres chinoises » que l’impasse budgétaire s’inscrit actuellement et nul doute qu’un compromis de dernière minute sera trouvé, personne, dans les deux camps, ne souhaite être accusé de provoquer une récession économique et une baisse de la valeur du Dollar.
En outre, ce bras de fer purement politique de politique intérieure, a également des répercussions sur l’économie mondiale et sur le rôle que joue le Dollar dans l’économie mondiale, à l’heure où justement, beaucoup de pays et pas des moins (Chine, Russie, Inde, Brésil…), tentent de créer une monnaie internationale en remplacement du Dollar. Le moindre impact négatif, sur la Bourse, les marchés financiers, sur l’inflation et l’emploi, ferait basculer les électeurs encore indécis et ils sont nombreux, dans le camp des démocrates. En outre, l’agence de notation Fitch vient de déclarer qu’elle risquait de baisser la note relative à l’économie américaine, si un compromis n’est pas trouvé, ce qui aurait pour conséquence immédiate de faire baisser l’attractivité de l’économie américaine pour les investisseurs américains et étrangers. Le scénario catastrophe n’aura donc pas lieu, l’enjeu est planétaire.
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