Selon les relevés de la NASA en janvier 2023, lorsque les émissions de gaz à effet de serre se multiplient, ils agissent comme une couverture autour de la Terre et retiennent la chaleur du soleil, ce phénomène entraînant alors un réchauffement de la planète ainsi que des changements climatiques, où aujourd’hui, la Terre se réchauffe plus vite que jamais, avec un excédent de température de +0,89 °C par rapport à la moyenne de 1951-1980, menaçant l’humanité. Les scientifiques tiennent à rappeler qu’une modification dans l’orbite de la Terre a causé le plus grand réchauffement climatique jamais connu. Cette période de réchauffement survenue il y a 56 millions d’années est connue sous le nom de maximum thermique du passage Paléocène-Éocène (PETM), un évènement analogue au changement climatique contemporain. Cet épisode climatique du passé, qui suscite encore aujourd’hui beaucoup de questions, selon les experts a été marqué par un réchauffement global de 5 à 8 °C en l’espace de 10 000 à 20 000 ans, ayant provoqué une extinction massive de la vie dans les océans comme sur Terre, avant l’apparition d’un grand renouvellement des espèces par la suite, bien qu’à ce jour, personne ne s’accorde réellement sur les causes. Or avec les tensions en Ukraine avec la crise énergétique, bon nombre de pays recourent massivement aux énergies fossiles et la paix dans cette région est une condition essentielle pour aborder sereinement le sujet stratégique du réchauffement climatique et donc la transition énergétique irréversible qui modifiera le pouvoir énergétique et économique mondial entre 2025/2030. C’est que le monde connaît un bouleversement inégal depuis des siècles d’un côté pluies diluviennes, inondations de l’autre côté, sécheresse et incendies avec une sécheresse maximale des inondations dévastatrices, des canicules terrestre et maritime, des tempêtes et ouragans, et la remise en cause de la biodiversité avec de nombreux morts et blessés humains et animaux . Pour réduire les coûts, impossible à supporter les Etats à terme où selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde), une «transition énergétique pourrait entraîner une hausse de 2,5% du PIB mondial à l’horizon 2050, C’est dans ce contexte hautement stratégique que s’impose une action collective pour la transition énergétique qui a été débattu le 23 octobre 2022 avec des experts internationaux où j’ai eu l’honneur d’y participer sur la chaine parlementaire où j’ai mis en relief que l’Algérie consciente de ce phénomène qui menace les générations futures et donc la sécurité nationale a consacré plusieurs conseils des ministres en 2022 et début janvier 2023 où ont été mis en relief été les conséquences, connaissant une canicule inégalée depuis plusieurs années où en cette année 2023 qui si elle se prolonge jusqu’à mars 2023, aura des conséquences négatives sur l’agriculture et le problème d’approvisionnement en eau avec le risque d’augmentation de la facture alimentaire
1- Le réchauffement climatique, une menace planétaire
Selon le sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), le réchauffement climatique doit être contenu à +1,5°C au maximum d’ici 2100 pour éviter que notre climat ne s’emballe où le réchauffement climatique a sept ( 07) effets négatifs qui menacent la sécurité mondiale ( voir mon intervention où j’ai eu l’honneur de présider la commission sur la transition énergétique des 5/5 + Allemagne à Marseille France, en juin 2019, en présence des ministres des affaires étrangères dont l’Algérie et les organisations internationales FMI/BM,ODCE, Commission européenne, sur les dangers du réchauffement climatique et la nécessaire transition énergétique) . Premièrement, pour la hausse du niveau des mers, le constat est la hausse moyenne des températures qui provoque une fonte des glaces continentales (glaciers, icebergs, etc.). Le volume de glace fondue vient s’ajouter à celui de l’océan, ce qui entraîne une élévation du niveau des mers.. Près de 30% de cette élévation est due à la dilatation causée par l’augmentation de la température de l’eau. Entre 1901 et 2020, le taux moyen d’élévation du niveau marin s’accélère, était de près d’1,3 mm par an entre 1901 et 1971, d’environ d’1,9 mm par an entre 1971 et 2006, et il atteint près de 3,7 mm par an entre 2006 et 2020. Le GIEC estime que le niveau des mers pourrait augmenter de 1,1 m d’ici 2100. Comme impact, les zones côtières seront confrontées à des inondations dans les zones de faible altitude plus fréquentes et plus violentes et à l’augmentation de l’érosion du littoral. Deuxièmement, la modification des océans qui absorbent naturellement du gaz carbonique, en excès dans les océans, acidifie le milieu sous-marin. Une acidification trop importante des eaux marines peut provoquer la disparition de certaines espèces, notamment des végétaux et des animaux tels que les huîtres ou les coraux. En plus de son acidification, les activités humaines entraînent d’autres modifications des océans: baisse de sa teneur en oxygène, réchauffement et augmentation de la fréquence des vagues de chaleur marines. Ces changements affectent les écosystèmes marins, et les populations qui en dépendent. Troisièmement, l’amplification des phénomènes météorologiques extrêmes provoque l’évaporation de l’eau, ce qui modifie le régime des pluies. Cela apporte des pluies plus intenses, avec les inondations qui les accompagnent dans certaines régions, et des sécheresses plus intenses et plus fréquentes dans de nombreuses autres régions. En effet, lors de pluies violentes, les sols ne peuvent pas fixer l’eau. Elle s’écoule alors directement vers les cours d’eau plutôt que de s’infiltrer. Dans ces conditions, les nappes d’eau souterraines peinent à se reconstituer. Le réchauffement planétaire entraîne d’autres dérèglements tels que le dérèglement des saisons et le déplacement des masses d’air qui pourraient, à long terme, accroître le nombre d’événements climatiques extrêmes: tempêtes, ouragans, cyclones, inondations, vagues de chaleur, sécheresses, incendies. Quatrièmement, le réchauffement climatique est une menace sur les plantes et les animaux car les cycles de croissance des végétaux sauvages et cultivés sont modifiés: gelées tardives, fruits précoces, chute des feuilles tardives, etc. Beaucoup d’espèces ne supporteront pas les nouvelles conditions climatiques et l’agriculture devra s’adapter en choisissant des espèces précoces.. Les comportements de nombreuses espèces animales sont perturbés: modification des zones de vie de certaines espèces, modification des aires de migration, etc. Elles devront migrer ou s’adapter rapidement à ce dérèglement climatique sous menace d’extinction. Un réchauffement de 1°C oblige déjà certaines espèces à se déplacer de plusieurs centaines de km vers le Nord ou de plusieurs dizaines de mètres en altitude pour retrouver leurs conditions de vie. Cinquièmement, l’impact du réchauffement climatique bouleverse les conditions de vie humaine. Certains de ces effets sont irréversibles, ils ont poussé les écosystèmes au-delà de leur capacité d’adaptation. Aujourd’hui, selon le rapport du Giec, environ 3,3 à 3,6 milliards de personnes vivent dans des habitats très vulnérables au changement climatique.. Si le niveau des mers augmente d’1,1 m d’ici 2100, près de 100 millions de personnes seront contraintes de changer de lieu d’habitation, et certaines terres côtières ne seront plus cultivables. En raison de la montée des eaux, des famines ou encore des tempêtes, de nombreuses personnes seront contraintes, pour s’adapter au dérèglement climatique, de quitter leur maison ou leur pays: près de 220 millions de migrants climatiques sont envisagés d’ici à 2050 à cause de toutes ces catastrophes. Par ailleurs, le changement climatique accroît les risques sanitaires: vagues de chaleur, cyclones, inondations, sécheresses, propagation facilitée de maladies.
50.000 milliards de dollars. Sixièmement, les dérèglements climatiques perturbent la distribution des ressources naturelles, leur quantité et leur qualité. De plus, les rendements agricoles et des activités de pêche sont impactés. Les rendements agricoles pourraient baisser d’environ 2% tous les 10 ans tout au long du XXIe siècle, avec des fluctuations chaque année. Cela mène à une insécurité alimentaire (augmentation du prix des denrées, difficultés d’approvisionnement, etc.) et des tensions autour des ressources. Septièmement, les impacts sur les coûts. Ainsi, l’AIE les engagements gouvernementaux actuels ne permettraient d’atteindre que 20% des réductions d’émissions nécessaires d’ici 2030. Pour atteindre les objectifs, il faudrait investir chaque année jusqu’à 4 000 milliards de $ au cours de la prochaine décennie, en dirigeant la majorité de ces investissements vers les économies en développement. Des estimations plus larges sont réalisées pour chiffrer les investissements nécessaires à plus long terme. Morgan Stanley prévoit par exemple qu’il faudrait 50 000 milliards de dollars pour transformer ce que le groupe bancaire décrit comme les cinq industries clés: énergies renouvelables, véhicules électriques, hydrogène, captage / stockage du carbone et biocarburants. Selon le réassureur Swiss Re, assureur des assureurs, il faudrait 270 000 milliards de dollars d’ici 2050, et les objectifs de l’accord de Paris ne pourront être atteints qu’en 2069, soit 20 ans de retard, devant miser sur l’efficacité énergétique en premier lieu dans le transport de l’énergie, le Btph, l’industrie sans compter les coûts dans, la santé et de l’agriculture et celui des loisirs avec un nouveau mode du tourisme. Sans changement de trajectoire, les prévisions du Nges, qui s’appuient sur la simple mise en place des politiques actuelles, envisagent une perte de production équivalant à environ 5% du PIB mondial d’ici 2050, et jusqu’à 13% d’ici 2100. La Commission européenne, quant à elle, parle d’un investissement de 3 500 milliards d’euros au cours des dix prochaines années (soit 25% du PIB), tandis que l’université de Tsinghua University prévoit que le plan chinois coûtera au cours des quatre prochaines décennies environ 21 600 milliards de dollars ce qui représente 122% du PIB du pays.
2- La stratégie de la transition énergétique pour l’Algérie
Lors de l’importante émission à, à la télévision de l’Assemblée française LCP, sur l’impact du réchauffement climatique et la sécurité mondiale qui a été diffusée le lundi 31 octobre 2022, en présence de Brice Lalonde, ancien ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, ex sous-secrétaire général de l’ONU, coordonnateur exécutif de la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20), le professeur Hervé Le Treut, spécialiste de la simulation numérique du climat, membre de l’Académie des sciences, professeur à l’École polytechnique et à la Sorbonne, Fabienne Keller, députée européenne, ex Maire de Strasbourg diplômée de l’Université de Californie, Ecole polytechnique, de Daniel Salmon, sénateur d’Ille-et-Vilaine, EELV, je suis intervenu pour mettre en relief la stratégie algérienne contre le réchauffement climatique. J’ai tenu à rappeler l’importance de la nappe de l’Albien, une des plus grandes nappes d’eau souterraine au monde, environ 50 000 milliards de mètres cubes, étant à cheval sur trois pays, l’Algérie, la Libye et la Tunisie. 70 % de la nappe se trouvant en territoire algérien au sud-est du pays. Cependant, excepté certaines régions come El Golea ( eau douce), cette eau est saumâtre, nécessitant des unités de dessalement et un cout croissant en fonction de la profondeur de l’extraction, devant éviter un épuisement de cette nappe non renouvelable, afin d’éviter de briser l’écosystème. La solution la moins couteuse adoptée par ‘l’Algérie est un investissement massif dans les unités de dessalement de l’eau de mer , l’eau étant la source de la vie devant éviter des calculs purement monétaires, mais devant mettre en relief la fonction de bien être collectif.. Dans ce cadre , l’Algérie a adopté un plan ambitieux contre le réchauffement climatique du fait qu’elle a connu, au cours du siècle dernier, une augmentation de température de 0,3°C par décennie ainsi qu’un déficit de pluie de 15%. C’est que les impacts principaux du changement climatique se traduisent par une pénurie des ressources hydriques, la dégradation de la qualité de l’eau, l’intrusion des eaux marines au niveau des nappes aquifères et la détérioration des infrastructures, causée principalement par les inondations. L’Algérie s’est engagée dans la lutte contre le changement climatique où en 2015, elle a ratifié l’Accord de Paris sur le climat (COP21). Bien avant, en juin 1992, l’Algérie a signé la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et l’a ratifiée en juin 1993, ayant participé à la Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP25), qui s’est déroulée à Madrid (2-13 décembre 2019. Le plan de relance de l’économie verte a pour objectif d’encourager le recyclage et de promouvoir les industries de transformation écologiques à travers la mise en place des incitations fiscales pour les sociétés industrielles qui s’engagent à réduire l’émission de gaz et de déchets chimiques. Dans le domaine du torchage du gaz, les efforts déployés ont permis de baisser les gaz brûlés de 500 millions de m3 durant l’année 2020-2021. Le groupe pétro-gazier national, Sonatrach, dans l’initiative Zéro Routine Flaring by 2030, rentre dans le cadre de la stratégie lancée en 2015 par le secrétaire général des Nations unies et le président du groupe de la Banque mondiale visant à mettre fin au torchage systématique de gaz d’ici à 2030. Récemment, l’Algérie a mis en place un Plan national Climat 2020-2030 portant sur 155 projets pour la réduction des émissions du gaz à effet de serre, l’adaptation avec les impacts négatifs des changements climatiques et l’accompagnement de la gouvernance climatique. Elle s’est engagée à réduire de 7 % de ses émissions des gaz à effet de serre, avec pour objectif, 22 % d’ici 2030 afin de s’adapter si elle aux changements climatiques, comme la relance du projet du Barrage vert en vue de son expansion à une superficie de 4,7 millions hectares durant les prochaines années .. C’est dans ce cadre que doit rentrer une politique volontaire de la transition énergétique en Algérie articulée autour de huit axes (Voir la conférence que j’ai donnée le 08 juin 2021 à Alger, devant les représentant des pays de l’Union européenne –ambassadeurs, attachés économiques et politiques-qui est le prolongement de la conférence donnée le 19 mars 2019 à l’invitation de l’Ecole supérieure de guerre (MDN), et le même jour à l’invitation de l’ambassade des Etats Unis d’Amérique à son siège, Alger, de devant les attachés économiques de la majorité des ambassades accrédités à Alger, L’Algérie face aux nouvelles mutations énergétiques mondiales) Le premier axe est l’amélioration de l’efficacité énergétique devant revoir les méthodes de construction selon les anciennes normes qui exigent de forte consommation d’énergie, alors que les techniques modernes économisent 40 à 50% de la consommation (étude réalisée sous notre direction assisté par le bureau d ‘études américain Ernst&young 2008, une nouvelle politique de subventions des carburants Ministère de ’l’énergie 2008, 7 volumes 680 pages) . Une nouvelle politique des prix s’impose renvoyant à une nouvelle politique des subventions ciblées , les subventions généralisées, injustes, occasionnant un gaspillage des ressources. Le deuxième axe, est relatif à l’investissement à l’amont pour de nouvelles découvertes d’hydrocarbures traditionnels, tant en Algérie que dans d’autres contrées du monde, Sonatrach ayant une expérience internationale. Cela implique la débureaucratisation pour l’attrait de l’investissement étranger dans le cadre d’un partenariat gagnant- gagnant à des coûts compétitifs, pouvant découvrir des milliers de gisements non rentables . Le troisième axe, est lié au développement des énergies renouvelables devant combiner le thermique et le photovoltaïque, le coût de production mondial ayant diminué de plus de 50% et il le sera plus à l’avenir. Avec plus de 3 000 heures d’ensoleillement par an, l’Algérie a tout ce qu’il faut pour développer l’utilisation de l’énergie solaire. Mais le soleil tout seul ne suffit pas. Il faut la technologie et les équipements pour transformer ce don du ciel en énergie électrique .Le programme algérien consiste à installer une puissance d’origine renouvelable de près de 22 000 MW, dont 12 000 MW seront dédiés à couvrir la demande nationale de l’électricité et 10 000 MW à l’exportation, d’ici 2030, l’objectif étant de produire 40% des besoins internes en électricité à partir des énergies renouvelables alors qu’en 2021, cela représente seulement 1% donc nécessitent d’importants financements et une nette volonté politique de développer cette filière. Le quatrième axe, selon la déclaration de plusieurs ministres de l’Énergie entre 2013/2021, selon laquelle l’Algérie compte construire sa première centrale nucléaire en 2025 à des fins pacifiques, pour faire face à une demande d’électricité galopante Les réserves prouvées de l’Algérie en uranium avoisinent les 29 000 tonnes, c’est de quoi faire fonctionner deux centrales nucléaires d’une capacité de 1 000 Mégawatts chacune pour une durée de 60 ans. Le cinquième axe, selon les études américaines, l’Algérie possède le troisième réservoir mondial de pétrole-gaz de schiste, environ 19 500 milliards de mètres cubes gazeux, mais cela nécessite, outre un consensus social interne, de lourds investissements, la maîtrise des nouvelles technologies et des partenariats avec des firmes de renom( voir étude réalisée sous la direction du professeur Abderrahmane Mebtoul assisté des cadres de Sontrach : gaz de schiste, opportunités et risques et la nécessaire transition énergétique 8 volume 780 pages premier ministère 2015) . L’Algérie est un pays semi-aride, le problème de l’eau étant un enjeu stratégique, doit être opéré un arbitrage entre la protection de l’environnement et la consommation d’eau douce, 1 milliard de mètres cubes gazeux nécessitant 1 million de mètres cubes d’eau douce. Par ailleurs, l’on doit forer plusieurs centaines de puits pour 1 milliard de mètres cubes gazeux en tenant compte de la durée courte de la vie du puits, 5 années maximum et la nécessaire entente avec des pays riverains se partageant les nappes phréatiques non renouvelables . Le sixième axe, consiste en la redynamisation du projet GALSI, Gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie, qui devait relié à la Corse et qui devait être mis en service en 2012, d’une capacité de 8 milliards de mètres cubes gazeux d’un coût estimation de 2010 de 3 milliards de dollars, (voir conférence du Pr Mebtoul à la chambre de commerce en Corse reproduite par la télévision française France 3 où j’avais lors d’un déplacement en Sardaigne défendu ce projet ) . Le septième axe, est la réalisation du gazoduc Nigeria-Europe via Niger l’Algérie, pas de contrat définitif, actuellement que des lettres d’intention, les réserves du Nigeria avoisinant 5000 milliards de mètres cubes gazeux, d’une capacité de 33 milliards de mètres cubes gazeux d’un coût estimé par une étude de 2020 de l’Union européenne, à 20 milliards de dollars contre 30 milliards de dollars pour celui passant par le Maroc La rentabilité du projet Nigeria-Europe suppose quatre conditions : la première concerne la mobilisation du financement ; la deuxième concerne l’évolution du prix de cession du gaz ; la troisième condition est liée à la sécurité et aux accords avec certains pays, le projet traversant plusieurs zones alors instables ; la quatrième condition est l’accord de l’Europe principal client qui selon une récente déclaration, début janvier 2023 de la commission européenne , ce dossier n’est pas à l’ordre du jour pour l’Europe dont la demande future sera déterminante ainsi que la concurrence qui influe sur la rentabilité de ce projet. Le huitième axe, est le développement de l’hydrogène vert où l’Algérie présente des avantages comparatifs, en attendant l’opérationnalité des techniques qui ne sont pas encore mises au point , les allemands étant en avance dans la recherche , étant l’énergie de l’avenir entre 2030/2040
En conclusion, fondamentalement, si nous échouons à passer à un monde à faible émission de carbone, c’est l’intégrité globale de l’économie mondiale qui sera menacée, car le climat mondial est un vaste système interconnecté. Toute action dans une zone déterminée du globe a un impact sur le reste du monde, où depuis 1850, notre planète s’est déjà réchauffée en moyenne de 1,1°C. Espérons une prise de conscience planétaire , avec des solutions concrètes où le réchauffement climatique dont la responsabilité en incombe en premier lieu aux pays développés y compris la Chine et la Russie gros pollueurs, avec un impact catastrophique sur les pays en voie de développement, notamment sur l’Afrique où les engagements de toutes les COPS dont la prochaine la 28e session de la Conférence des parties (COP) en 2023, se tiendra aux Emirates à Dubaï en 2023 ont été très partiellement appliqués, devant être réaliste , la transition énergétique, demandant une nette volonté politique et donc des stratégies par étapes. Pour les pays en voie de développement qui aspirent au bien-être des stratégies d’adaptation avec l’aide des techniques nouvelles des pays développés s’imposent pouvant tolérer un minimum. Si l’Afrique, l’Asie dont la Chine et l’Inde plus de 4 milliards d’habitants sur les 8 milliards en 2023, avaient le même modèle de consommation énergétique que l’Europe et les USA, moins d’un milliard d’habitants pour un PIB mondial dépassant les 40%, il faudrait selon les experts trois à quatre fois la planète terre. Pour l’Algérie, grâce à son grand potentiel d’énergie solaire, ses importantes ressources en gaz naturel et les infrastructures qui l’accompagnent, l’Algérie est en bonne position pour produire de l’hydrogène vert et éventuellement bleu (à partir de gaz naturel avec captage et stockage du carbone) d’où l’urgence de revoir le modèle de consommation énergétique afin de s’adapter aux nouvelles mutations énergétiques.
Dr.Abderrahmane MEBTOUL
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